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SPECIAL " FERIA DE MONT-DE-MARSAN"
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« MONT DE… » SE PREPARE !!!
11 Juillet : Ils vivent « à Mont de… » et ils en sont fiers ! Avec
raison, d’ailleurs !
Certes, « le Stade » ne fit plus rêver le Top14, et ses
abeilles ne piquent plus comme avant, du temps des « Boni »…
Certes son 6ème ne fait plus fonctionner les
commerces, comme au temps où, avec ceux de la Ba118, on se mettait des
peignées de gros calibre, avant de se réconcilier autour de quelques
bières…
Pourtant, « le Moun » est toujours là… et Plumaçon de
même… Et si les toreros ont dédaigné le prestigieux et historique Sablar,
c’est bien pour se mettre au tranquille et au plus vite « camino de
España », après la douche… Que voulez vous, les traditions se perdent,
là aussi!
A Mont de Marsan, bien des choses ont changé, sûrement
en mieux, d’ailleurs… mais, lorsque « Madeleine réapparaît », chacun
retrouve ses habitudes et ses lieux, ses bodegas et ses amis, ses
ballades et même ses algarades…Ca aussi, c'est la tradition. Et celle-là
ne se perd pas!
Dans quelques jours « C’est la Madeleine », et tous,
nous allons filer « à Mont de !!! ».
Qu’y verrons nous ? – Peut-être des Toros ! Peut-être
des hommes ! Mais sûrement des amis !!!
En attendant, ceux de « Mont de » se préparent,
lorgnant la météo ; surveillant ce que donnent ailleurs, Toros y
Toreros… tout en espérant que, « au Moun ! », cela va le faire !!!
Et ils sont là, « Toristes invétérés ! », « Toreristes cultivés ! », « Toreistas
de pro ! », à préparer ce que chacun souhaite la plus grande feria du
Sud Ouest…
La fameuse Peña des sempiternels contestataires vient
de donner un coup de neuf à son site… Et c’est là que l’on s’aperçoit,
même si parfois, on diverge sur « la forme », qu’au fond, on est bien
d’accord avec eux, et qu’on en a besoin. Pero, por favor… « Con
educacion ! »
Voir le site, rénové, de la Peña « Escalier 6 »:
http://www.escalier6.com/
De son côté, l’ami Laurent « affute ses objectifs et ses adjectifs »…
Aficionado « de conviction », il parcourt la planète « Sud Ouest », la
fleur au fusil, son appareil en bataille, espérant « choper » le cliché
qui fera date ; trouver le gamin prometteur, le futur Ojeda, Cordobes,
Manolete, ou « Rafaé », et devenir un de ceux qui leur a tiré les
premiers portraits…
Lui aussi, est de « Mont de… ! » Et lui aussi, prépare
sa Madeleine perso !!Cela valait bien un coup de montera . A que si !!!
Voyez ici son blog-photos !!!
https://picasaweb.google.com/laurenzo56
Y olé!!! Comme eux, ils sont des dizaines… et plus ! Tous sont
« Aficionados » de diverses « verdades », mais tous aiment par-dessus
tout « leur Madeleine ! » Et ils on bien raison !
Alors… « Vive Mont de… ! Y suerte, Magdalena 2011 ! » |
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MONT DE
MARSAN - Feria de la Madeleine 2011
Vendredi
15 Juillet :
Toros de Garcigrande, pour el Juli, Daniel Luque et
Thomas Dufau (alternative)
Samedi 16 Juillet au matin – Corrida de Rejoneo :
Toros de Fermin Bohorquez, pour Alvaro Montes, Leonardo
Hernandez et Manolo Manzanares (Cartagena est forfait, remplacé par
Montes et Manzanares)
Samedi 16 Juillet au soir :
Toros de Nuñez del Cuvillo, pour El Cid, Sébastien
Castella et Alejandro Talavante.
Dimanche 17 Juillet :
Toros de Robert Margé, pour El Fundi, Sébastien
Castella et Matias Tejela.
Lundi 18 Juillet au matin – Novillada :
Quatre novillos de Enrique Ponce, pour Mathieu Guillon
et David Galvan, en mano a mano.
Lundi 18 Juillet au soir :
Toros de Samuel Flores, pour Enrique Ponce, Juan
Bautista et Alberto Aguilar.
Mardi 19 Juillet au matin : Novillada sin picar.
Mardi 19 Juillet au soir :
Toros de La Quinta, pour Curro Diaz, El Juli et Thomas
Dufau.
Le grand concours Landais aura lieu le Vendredi 22 Juillet, en nocturne.
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MONT DE MARSAN : « FANTASIA, POR FAVOR !!! »
Thomas Dufau, 56ème
matador de toros Français. |
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16 Juillet : Au
terme de cette première corrida de la Madeleine, alors que le Juli
sortait a hombros, un peu « de compromiso », je me disais qu’il avait
manqué peu pour que cette tarde soit… une grande tarde. Un peu
d’originalité, un peu d’imagination, un peu de fantaisie…
Vous allez me dire « De la fantaisie, pas fou, non ? On
ne peut parler « fantaisie » devant un toro de combat » Et vous aurez
raison… sauf que devant telles « machines à charger droit », on aurait
pu attendre « autre chose »… Je ne sais, moi… Un rien aurait pu dérider
la plus grande partie de la plaza.
Tenez !!! Une nouveauté ! Je suis toujours admiratif
des chevaux de rejoneador qui, sur un signe de leur maître, regagnent
tout seuls, un peu cabotins, le patio et l’écurie… Aussi, lorsqu’à
mi-faena, Thomas Dufau quitta ses zapatillas, bien réunies à une dizaine
de mètres de la barrière, je me suis dis, grand fervent de Tex Avery,
« Voilà qui serait au poil : Les Zapatillas décidant de rentrer,
glissant doucement l’une après l’autre, vers le burladero !! » A n’en
pas douter, cela aurait eu grand succès…
Mais non ! Il ne s’agissait d’aucune innovation, aucune
suerte nouvelle… En terrain sec, le 56ème matador Français
indiquait là qu’il allait s’arrimer plus encore, et « se planter » pour
toréer « con chispa », et « con angel »…
Hélas, il n’y eut pas de « chispas », et si « angel »
il y eut, ce fut lors des deux capeos de Daniel Luque, à la réception et
aux quites, chaque fois « con mucho gusto »… Et peut-être, en une
véronique par-ci, un trincherazo par-là, d’un Juli « todo poderoso » à
Mont de Marsan plus qu’ailleurs…
Preuve en est ces deux oreilles à son premier toro,
après certes de bons moments muleteros, mais également un « Julipie »
frisant l’indécence… La Présidence le vit, qui résista vaillamment à la
pétition, avant de rendre les armes… et la deuxième oreille. Pour le
reste…voyez au mot « abattage » !
Daniel Luque
toucha « deux zapatos », auquel il donna des trasteos « kilométriques »,
composés de longues séries relativement plates, à la heuteur de la noble
fadeur de ses adversaires. Alors, pour relever la sauce, il plaça « son
numéro », consistant à lier une demi-douzaine de muletazos, en changeant
chaque fois de main, par le dos… C’est spectaculaire, mais heurté, et à
tout dire « moche ». D’autant que, vu le capote et les débuts de faena,
pleins d’effluves Sévillanes, on serait en droit d’attendre des faenas
courtes mais intenses, basées sur le fondamental, «
con lentitud y
con garbo », agrémentées de la « fantaisie d’en-bas », par ouvertures et
remates de chaque séries « originaux et fantaisistes », comme il sut si
bien le faire en des moments comptés de ces deux actuaciones… Una
lastima, parce qu’en une saison où les sorteos lui sont contraires, il
avait là « deux occases » en or.
Ainsi donc, Thomas Dufau est le cinquante-sixième
matador de toros que la France ait donné. Chapeau !!!
Cela put être une tarde de rêve, pour lui, pour les
Landes, pour toute l’Aquitaine taurine… Cela restera une tarde… qui
attend confirmation. Malgré son apparente quiétude, on pensera que « la
procesion iba por dentro », à preuve ce petit oubli de « la devolucion
de trastos », au deuxième toro, le récipiendaire « rendant » à son
parrain, la muleta et l’épée qu’il lui avait confiées,
« symboliquement », pour lidier son premier toro « de matador ». Là,
parrain et témoin « attendaient », tandis que le garçon était « par
là », perdu dans ses idées et ses rêves. Tellement heureux d’avoir reçu
la muleta et l’épée du Juli… il ne voulait plus les lui rendre. On le
comprendrait presque !
Pour le reste, Thoma Dufau se montra « plus que
correct » tant que dura son faible premier ; et « un peu court de
registre », pour faire monter une vraie mayonnaise devant le fade
dernier, une épée rapide et l’appui inconditionnel du Tout Mont de
Marsan lui valant une oreille, somme toute bien méritée, au regard d’une
actuacion « classique » et … sans fantaisie !!!
Et comme du côté « Garcigrande », à part un deuxième
toro qui se prit pour un Miura, « encampanandose » à la sortie, ce ne
fut pas folichon au plan « caste ou race »… le public s’en fut
gentiment, et les zapatillas restèrent là…
Vendredi 15 Juillet – MONT DE MARSAN
–
1ere corrida de La Madeleine – « No hay billetes » - grand beau, chaud :
Toros de Garcigande, très homogènes de présentation, bien roulés, bas,
armés corrects, excepté le deuxième « plus montado » et armé plus
sérieux. Peu de force et de race, en général, la corrida étant peu
piquée. Le meilleur lot pour Luque, le cinquième affichant énorme « fijeza
y promptitud », dans un ensemble de noblesse trop fade, trop sosa. Seul
le deuxième posa quelques problèmes avec la tête, et le premier, qui se
montra par trop faible.
El Juli eut le geste de faire entrer le premier au
paseo, Thomas Dufau, qui reçut là sa première ovation, répétée et
partagée avec ses nouveaux collègues, en fin d’un émouvant premier
défilé.
Thomas Dufau reçut l’alternative devant le toro « Vario
Pinto », N° 18, de Garcigrande. Vêtu de blanc et argent, il salua
grande ovation.
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El Juli (de vert bouteille et or) : Deux oreilles ; et
Ovation après avis – mit à son premier un trincherazo et deux
droites qui « plièrent » le client et lui dirent « qui est le patron,
ici ». Ensuite, le Juli « déroula », facile et un peu rapide, se faisant
un peu chahuter par un toro plein de mobilité et donnant quelque
discrets « uppercuts » en passant, confirmant un caractère déjà montré
à sa sortie, encampanado aux barrières, et balançant le piquero, en fin
d’un premier puyazo discuté avex plus de violence désordonnée que
d’éventuelle bravoure. Tout cela aurait mérité bien des bravos, si une
estocade, certes entière et « à fond », n’avait, encore une fois, tout
mis par terre (dans notre esprit en tous cas !) : Julipié « indécent »,
trasero et tombé, qui fut pourtant fêté comme une estocade « del mismo
Mazzantini », le public Montois exigeant deux oreilles que la Présidence
(en ce jour Bayonnaise) ne put qu’accorder, sous peine de se faire « Juliplier »
sur place. Ayyy ! Señores !
Du coup, la sortie a hombros assurée, le Julian ne se
força guère, sauf au niveau « kilométrique », face au quatrième : Après
un grand capeo, Juli se mit « en travailleur », s’escrimant à tirer
(parfois très bien, d’ailleurs !) des muletazos suivis, à un toro tardo
et peu « communiquant ». Ce fut long, Juli essayant à tout prix
« d’effacer » trois désarmés, bien rares, chez lui. Vainement, il
chercha la série « définitive », et tua mal, d’un trois-quarts de
Julipié, et deux descabellos.
Daniel Luque (de vin clair et or) : Une oreille (avec
pétition de la seconde) ; et Ovation après avis – Débuta
formidablement, face à ses deux adversaires. Son capeo, tant dans les
véroniques de réception, lentes, suaves, « con medio capote », que ses
quites, et surtout « les remates », sculpturaux, restera, et de loin, le
plus beau Toreo de la journée. Enorme ! De même ses débuts de faena,
très Sévillans tout autant que poderosos… Puis, cela se gâta un peu, le
garçon perdant toute personnalité, toute « fantaisie », en des séries,
anodinement templées, mais sans « angel ». Pour relever les deux
trasteos, il versa dans « le tremendisme classique », avec ses muletazos
« à l’envers », enchaînées en changeant de main, à chaque fois, par le
dos. Comme il tua fort, en arrière (mais bien mieux que Juli) son
premier toro, le public se fâcha tout rouge, demandant deux oreilles, à
une présidence qui avait décidé « qu’elle s’était permise une fantaisie…
mais pas deux ! »
Devant le cinquième, Luque eut, de nouveau, de
magnifiques gestes (grand trincherazo et kikiriki), mais l’ensemble
connut un passage à vide, à mi faena, qu’il dut remonter. Trois
descabellos lui gâchèrent un succès que lui offraient à la fois ses deux
adversaires, et Plumaçon tout entière.
«
El
Toreo se hace, de arriba pabajo, y de menos a mas ! Señor Luque
».
Dommage !
Thomas Dufau (de blanc et argent) : Grande ovation ; et
Une oreille après avis – afficha, pour cette historique occasion, un
calme (pour le moins apparent), qui fit plaisir à voir. Son toro
d’alternative, reçu « ligero » au capote, avoua sa grande faiblesse,
dans le remate du quite. Dufau débuta « intense », sachant bien que le
toro ne pouvait durer : Après joli brindis à toute sa famille (père en
callejon ; mère et sœur en barrera) le Landais débuta par deux cambios
dos, au centre, liés au pecho. La première série droitière fut de grande
promesse, le toro venant « templao » et très noble. Hélas, cela changea
vite, dès la deuxième, et il fallut les recours des inversées et des
manoletinas, le tout très calme, pour maintenir la triomphale pression.
Hélas, il y eut ce cafouillage à la mort, avec lame très courte, essai
de descabello, et reprise d’épée pour une entière « caidita ». Ovation
de gala !
Le sixième sera reçu par larga à genoux, précédent un
capeo varié, dont s’échappera le toro pour aller prendre un puyazo au
réserve, « durmiendose » dans le peto. Toro noble, soson, auquel Thomas
Dufau donnera faena correcte, brindée à tous. Et comme il tua « a la
primera », Mont de Marsan réclama une oreille qui tomba bien vite.
Normal !!!
Ainsi donc se termina un premier épisode, dont on
aurait prévu le scénario… avec plus de fantaisie, peut-être !
En
vidéo : le résumé de la corrida, grâce à Feria.tv :
http://www.feria.tv/video-1865_alternative-de-thomas-dufau.html |
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MONT DE MARSAN : TALAVANTE « ENTRE » EN FRANCE.
Nuñez del Cuvillo et « la madicion » de Jose Tomas. |
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17 Juillet :
A y bien regarder, il est un diestro qui, depuis son alternative, en
2006, n’était jamais réellement « entré » en France. Certes des
actuaciones honorables dans le Sud-Ouest, comme à Dax en 2008, ou
Bayonne, l’an passé devant les Alcurrucen, mais sa présentation à Mont
de Marsan, le 15 Juillet 2006, avait laissé tout le monde de glace, et à
tout dire, légèrement sceptique.
Ainsi donc, c’était là celui que l’on voulait faire
passer pour « le nouveau » Jose Tomas. Non vraiment, Alejandro Talavante
n’avait encore convaincu personne, « de ce côté » des Pyrénées. Et donc,
il fallait se contenter des quelques « énormes » souvenirs, comme à
Séville (le fameux changement de main et la naturelle qui suivit) avec
une Porte du Prince à la clef, ou quelques autres rares éphémérides,
dont un « unico espada » raté, à la Ventas, à Pâques 2009. Entretemps,
le « vrai » Jose Tomas était revenu, et Talavante ne semblait même pas…
son ombre. Cependant, le garçon était là, fidèle à une personnalité
d’une apparence lymphatique, et embourbé dans un défaut primordial pour
un matador de toros : Il ne tuait pas !! Combien de fois avait on
assisté à « une bonne faena » de Talavante, hélas complètement gâchée à
l’épée ?
Pourtant l’horizon s’éclaircit, d’un coup, durant cet
hiver 2010 : Le Mexique vit un Talavante « rénové », souriant, très
torero. Les succès ne tardèrent pas… Oubliés des nuages gris et les
noirs corbeaux, chasseurs de pseudo Samouraï !
Malheureusement, la saison ne débuta que moyennement :
Sans réussite à Valencia, absent à Castellon, Talavante connut la guigne
aux sorteos d’Avril, à Séville… et il en fut de même, lors de son
premier paseo à la San Isidro, devant les toros de… Nuñez del Cuvillo.
Mais telle malchance ne pouvait durer: quelques jour plus tard, le
17 Mai 2011, la faena et l’estocade au toro « Cervato » del Ventorrillo
projetaient Talavante, d’abord « a hombros, par la Grande Porte de
Madrid », puis au premier rang des vedettes de la temporada. Evénement
ratifié, soixante douze heures plus tard, par un nouveau faenon, à un
toro de Parladé Domecq.
Mais Talavante n’était toujours pas « entré » en
France, lors d’une grande Feria...
C’est chose désormais faite : Hier, 16 Juillet 2011,
Alejandro Talavante a « impacté », en Feria de Mont de Marsan, montant
belle et émouvante faena, tuant recibiendo, et coupant deux oreilles à
un toro du nom de « Pesadilla ». Or, le Destin (ou le hasard) faisant
bien les choses, « Pesadilla » était également le nom du toro se son
alternative, toro de Benjumea auquel il coupa aussi les deux oreilles,
le 9 Juin 2006, à Cehegin (Murcia). La pesadilla (« cauchemarda », en
Espagnol) s’était transformé, encore une fois, en beau rêve !
Hier, les toros étaient de Nuñez del Cuvillo… et il faut bien avouer que
pour ce qui est du « cauchemar », Alvaro Nuñez Benjumea doit se demander
s’il n’est pas victime de quelque « mauvais œil ». En effet, alors que
sa ganaderia était « de la meilleure garantie », mêlant avec bonheur le
trapio et la noble caste, au point que Jose Tomas ne jurait que par elle
(indulto de Barcelone) ; alors que les mirettes Aficionadas brillaient
encore de l’apothéose conjointe de Jose Mari Manzanares et du toro « Arrojado »,
indulté en plaza de Séville, le 30 Avril dernier ; alors qu’à Jerez, le
même Manzana régalait tout le monde, en compagnie du Morante, devant le
même et glorieux élevage... ne voilà t’il pas que, à la veille d’un
retour où tout le monde comptait sur le fameux tandem, Jose Tomas pique
une rogne, fait un gros caprice, déclarant qu’il ne prendra plus de
Nuñez del Cuvillo…
Et depuis, la ganaderia semble frappée « de maldicion »,
et le patron multiplie les mauvaises initiatives, dont la première :
Aller à la San Isidro, « en vedette », avec deux corridas… « qui ne
servaient pas, pour Madrid ». L’échec fut cuisant, et depuis, Nuñez del
Cuvillo « patauge », multipliant les déconvenues « de tous » (Toreros,
organisateurs, Aficionados !), en particulier dernièrement à Pamplona…
Et hier à Mont de Marsan, nous fûmes à 80% au même diapason… Corrida mal
présentée, se cachant derrière des cornes respectables ; faible et sans
race ; compliquée et sans réelles options…
Bueno ! Les toros « como los melones son !! », mais
là : Pas de trapio ! Pas de force ! Aucune bravoure ! et… poca
acometividad ! Jamais claire, en tout cas !!!
Bref, le ganadero allait vers un nouvel échec, lorsque
sortit « Pesadilla », le mal nommé, en l’occurrence. Un toro « alegre »
et noble, sans innocence, qui « tarda » un peu à prendre le premier
muletazo, mais ensuite, répéta à foison, permettant à Talavante un toreo
plein de force autant que d’originalité esthétique....
...A tel point d’ailleurs que cela faillit tourner à la
catastrophe : sur une erreur de placement, s’étant « oublié » ou
« emmêlé les idées », Talavante se fit durement accrocher, longuement
chercher au sol, et consciencieusement piétiner. Pas de blessure, mais
la moitié de la taleguilla arrachée, de haut en bas… Seul le collant
blanc a tenu, malgré avoir filé… (Avouez mesdames, et même si certaines
coquines l’auront secrètement regretté, que c’était là des collants « de
qualité » !!).
Total !!! que nous voilà avec un Talavante, d’abord
rapidement rafistolé, puis revenant lidier le sixième, la partie gauche
du bas complètement « momifié de blanc », l’infirmerie ayant fourni
force bandes Velpeau et sparadrap pour donner au torero un aspect
« rouge, blanc et or », que même Galliano à jeun n’eut pas oser
imaginer. Efficace en tout cas, mais il eut été intéressant d’assister
au déshabillage, à l’hôtel !!! Efficace donc, le diestro sortant « a
hombros », après avoir fait un mini maximum devant ce dernier de la
soirée, retournée à « la maldicion de Jose Tomas »…
De
leur côté, Manuel « El Cid », dont le cabotinage durant la faena, et le
côté hystérique, après l’estocade, deviennent pénibles ; et Sébastien
Castella, aujourd’hui très « enganchado », vécurent leur « pesadilla »
personnelle… peut-être ! A moins que cela ne leur soit « totalement
équilatéral » !!! Ce que l’on pourrait comprendre, vu les adversaires
qu’ils eurent à lidier…
Sébastien coupa une oreille, à force d’insistance ; Et
Le Cid entendit deux petites ovations, dont l’écho ne dépassa guère la
place du Sablar…
En tous cas, Alejandro Talavante est enfin « entré » en
France… et tout le monde en parle, aujourd’hui…
«
de
l’autre côté !
»
Que bueno!
Samedi 16 Juillet - MONT DE MARSAN
– 2ème corrida de la Madeleine – Casi lleno – Beau temps,
avec quelques rafales de vent : Six toros de Nuñez del Cuvillo, très
inégaux de présence mais « tapandose por la cara », bien armés. Le
deuxième n’aurait jamais du sortir en une telle feria. Corrida sans
force au cheval, l’entrée au piquero étant puer formalité… Corrida sans
race, se sauvant à peine par une mobilité désordonnée et discontinue,
changeante, déroutante. Seul un toro aura donné satisfaction… au
troisième tiers : Le toro « Pesadilla », remarquablement exploité par
Talavante. Un toro qui fit le quite à un ganadero, actuellement victime
d'« un vrai cauchemar ». Que pasara, alli ? |
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El Cid (de bleu nuit et or) : Palmas ; et Salut avec
« division des opinions » - aura beaucoup crié et beaucoup bougé,
lors de deux trasteos « moviditos », rapides et irréguliers, sans
parvenir à mettre de l’ordre dans les charges de ses adversaires, qui
l’étaient tout autant. Trasteos sur beaucoup de terrain, sans dominio,
ayant perdu sa main gauche, mais semblant content de lui, à preuve ses
desplantes hautains, à la sortie de séries « non torées ». Par contre,
le Cid a enfin « trouvé » une bonne épée, entrant bien, chaque fois,
même au premier pinchazo. Hélas, il gâche tout par des crises de
véritable hystérie, en voulant empêcher sa cuadrilla de toucher le toro.
Honorable, mais inutilement théâtral. Et si c’est involontaire…
inquiétant !!!
Sébastien Castella (ciel de tuquoise et or) : Division
et Une oreille – a beaucoup et longtemps voulu toréer deux toros
distincts mais à la fois « égaux en médiocrité ». Le « petit premier »
se donna une grosse demi vuelta de campana, sur un cite à la chicuelina,
s’explosant les deux pitones dans la gravière, et finissant « comme ci,
comme ça » ! Le deuxième eut mobilité, mais « accrocha beaucoup » en fin
de muletazo, et se retrourna sec. Avec l’un, Castella essaya la douceur,
templant quelques muletazos isolés ; Devant l’autre, le Français débuta
fort, par ses cambios au centre, dans le dos, toujours méritoires ; puis
se bagarra longuement, alternant le doux et la violence, se faisant
souvent accrocher la muleta… Avec l’épée : une entière « ladeada »,
devant le premier, difficile à fixer, suivi d'un cafouillage au
descabello; et face au cinquième, une casi
entera trasera, en deux temps, avec ce saut, peu esthétique… Oreille
« de peu de poids ». On l'attendra aujourd'hui, devant les Margé. Otro
gallo cantara!
Alejandro Talavante (de rouge et or) : Deux oreilles et
Applaudissements, avant la sortie a hombros – Reçut « Pesadilla »
par trois delantales discrets et un remate à une main, enganchado. Le
toro prit un léger puyazo puis fila « entrer » au cheval de réserve.
Cependant, tous virent sa mobilité, confirmée par un début de faena en
six statuaires, une passe del desden (du mépris) et un pecho. Filant au
centre, Talavante se mit à toréer lié, avec chic, un toro qui
« tardait » sur le premier muletazo, mais enchaînait nobles charges,
encastadito, par la suite. Séries joyeusement fêtées par un public enfin
libéré.
Cette joie se transforma en émotion lorsque,
« s’emmêlant les idées » et le placement, Talavante fut violemment
surpris par « Pesadilla » : voltereta sérieuse, et surtout, long moment
recherché au sol, et piétiné. Le torero se releva, indemne mais roué de
coups, et surtout, littéralement « à moitié déshabillé », la corne ayant
arraché toute la bande dorée de la jambe gauche, et aucune couture ayant
tenu !!! Seul le collant blanc aura sauvé toute pudeur torera. Ouf! On
« rafistola » la taleguilla comme on le put, et Talavante repartit à sa
faena, plus classique et joliment baroque que jamais. Séries intenses ;
sincérité totale ; grande expression esthétique… naturellement. Un joli
moment de Toreo, clos d’une grosse épée « recibiendo », en deux temps
(certains parleront « d’encuentro ») qui amena le noble « Pesadilla » à
la barrière. Explosion commune ; deux oreilles sans conteste ; et une
poule (de St Sever ?) jetée pendant la vuelta, avec laquelle Talavante
salua une foule unanimement heureuse...
... A tel point qu’elle fit ovation au torero, avant
que ne sorte son deuxième adversaire. Talavante, la partie gauche du
corps complètement « emmaillotée » dans des bandelettes et divers « strapping »,
essaya de compléter son triomphe devant un toro dernier qui montra tous
les défauts du monde : d’abord « suelto », sin fijeza, distrait de tout,
partant à contretemps, il finit par confirmer ce qu’il était : Un manso
sans la moindre race, qui partit s’arrêter en terrain des chiqueros…
Cette fois, la « pesadilla » était bien réelle. Nada que hacer !
Cauchemar pour le ganadero, malgré
«
Pesadilla
»;
et apothéose pour un Talavante, enfin
«
entré en France!
»
En
vidéo : le résumé de la corrida, grâce à Feria.tv :
http://www.feria.tv/video-1867_un-grand-talavante-a-mont-de-marsan.html |
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MONT DE MARSAN : « A CHEVAL ! »
17 Juillet : Traditionnelle corrida de Rejoneo, en matinée… Beaucoup
dorment encore … parfois n’importe où !
Pablo Hermoso de Mendoza n’est pas là…Engagé à Mejanes,
on apprendra que roulant dans la nuit sur l’A 64, derrière un trailer,
son fourgon a soudain reçu une partie du train arrière que venait de
perdre le tracteur. Grosse frayeur, quelques dégâts matériels, mais pas
de mal, heureusement. El toro de la carretera!!! Il aura
probablement plus enragé de voir Diego Ventura couper plus tard « cuatro
y dos rabos », alors que lui ne faisait que « tres ! » Décidément, un
samedi noir pour le Navarrais…
Andy Cartagena non plus n’était pas là !
Décidément !!!! Ayant pris « un pet » au genou, le fougueux cavalier
reste à l’écurie, avec ses chevaux… Pour le remplacer, un autre
« fougueux », qui aurait promis beaucoup s’il avait les moyens d’une
grande cuadra : Alvaro Montes, dont la saison 2010 fut, on le sait,
entièrement tronquée par la maladie… Cela fait « un peu beaucoup » pour
prétendre rejouer les premiers rôles… « Et Manzana hijo II », Manuel de
son prénom, qui évolue dans le classique, et peut-être un jour « la
grande classe » de son aîné… Et, « entre les deux », une espèce
« d’ouragan frisé », nommé Leonardo Hernandez, dont la régularité est
actuellement la grande qualité… Ah, la jeunesse !!!
Hier matin, à Plumaçon, il y eut « fortunes diverses »
avec les divers fers, mais, six oreilles tombèrent du palco… Asi que…
« Tutti contenti !! »
Samedi 16 Juillet – en matinée – MONT DE MARSAN
– Corrida de
Rejoneo – Bonne entrée – Grand beau : Toros de Fermin Bohorquez, donnant
en général bon jeu, sauf 4 et 6èmes.
Alvaro Montes : Une oreille ; et Ovation après
avis.
Leonardo Hernandez : Deux oreilles ; et Une
oreille.
Manuel Manzanares : Ovation ; et Deux oreilles.
En vidéo : le résumé de la corrida, grâce à Feria.tv :
http://www.feria.tv/video-1866_leonardo-et-manzanares-a-hombros.html
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MONT DE MARSAN : LES « MARGINAUX »
Faenon et triomphe de Matias Tejela.
Vuelta d’honneur à un grand toro de Margé |
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18 Juillet : « Ils n’ont pas de nom !!! » Ils sortent dans le ruedo avec
pour seules identités leurs capes, leurs cornes et leur numéro… Ce sont,
pour ainsi dire… des « marginaux ».
En fait, ce sont les toros… de Margé !!
Il est coutume en cette ganaderia, paraît il, de ne pas
donner de nom aux toros ! Voilà qui est bien dommage, parce que « Vuelta
d’honneur au N°120 », cela reste un honneur mérité, mais qui nous
rapproche un peu trop des files d’attente à la Sécu ou à l’Anpe ! Un peu
comme si le quotidien revenait au galop !!! Or, en ce dimanche et malgré
les nuages sournois qui survolaient la plaza, se demandant s’ils
allaient « crever » là ou un peu plus loin (il en est un qui ne se posa
pas de question, au début du cinquième toro !), c’est d’un seul galop
qu’on souhaite garder souvenir… celui du fameux « N°120 », marginal de
Margé, mais fabuleux toro, à la muleta, après avoir fait simple devoir,
correct, à la pique…
Au fait, imaginez qu’il prenne deux « vrais » puyazos,
« fijo », en mettant les reins… et il aurait bien fallu lui donner un
nom, au toro « indultao »… Là, le président Garzelli, impeccable ce
jour, n’hésita pas un quart de seconde : Deux blancs pour le torero, et
le bleu pour le toro !!! L’estocade eut elle été plus exemplaire, eut il
été jusqu’à mettre, d’un coup, les trois blancs ?
– On peut se le demander, car hier, Matias Tejela, lui
aussi « marginalisé » des grands circuits, a monté une des meilleures
faenas de sa vie… En tout cas, la meilleure de la Feria jusqu’à ce jour,
celle dont on se souviendra. Du moins peut on l’espérer.
Toreo cadencé au galop du toro !
Toreo lié, « léché », très templado, au rythme des
noble charges du « N°120 ».
Toreo et faena qui auraient fait exploser « hasta la
misma Madrid !!! ».
Enorme faena de Matias Tejela, à un formidable toro…
sans nom ! Que la vie est mal faite ! Celui-ci aurait du s’appeler « Locomotora »…
Oui je sais, cela fait bien peu « poétique » ou « romantique », pour
nommer un toro… mais à le voir charger ainsi, fort et noble, « comme sur
des rails », permettant au diestro d’Alclala d’invraisemblables
enchaînements « toujours toréés », que voulez vous… c’est l’occasion ou
jamais de mettre la SNCF à l’honneur. (Elle en a si peu !).
Une vraie « locomotive », que ce N°120… Et un
formidable « chef de gare », que Matias Tejela, en ce « 18/7 »… Chapeau
Señor Torero !
Et re-chapeau, face au dernier, d’abord pour le capeo
de réception, ultra serré, disant bien la forme du jour, et la volonté
d’en aller chercher « deux de plus »… Puis pour avoir aguanté les
charges nobles mais dures et rageuses de ce « N°40 » (le bien
« numéroté ! », ici), sur main gauche, au point d’aller chercher « un
mouchoir de plus » à la main du président.
Grande, très grande tarde de Matias Tejela, indubitable
triomphateur de la Madeleine 2011, même si, aujourd’hui ou demain, Juli
ou un autre font « quatre et deux » !!! Que bien ha estado el tio !!!
Muy muy torero, Tejela !
Hélas, les reste pêcha de tristesse ou de monotonie, à peine secouées
par les sorties de chaque prochain « marginal ».
Ainsi, le magnifique « N°170 » quatrième parut, « guapisimo »,
style « C’est moi que me v’la ! »… Hélas, lui vint l’idée saugrenue
d’aller escalader d’un bond la barrière, mais il lui manqua quelques
centimètres, et, après un énorme choc, il rebascula dans l’arène… Il ne
s’en remit jamais.
Son copain suivant, cinquième, baptisé « N°176 », fit
de même, au même endroit… mais, pas fou !, il avait gardé quelque
ressources, que Sébastien Castella exploita « à son actuelle façon », un
peu comme s’il « jouait » plus, avec le toro, qu’il ne voulait vraiment
construire faena… Pourtant serré, tant avec le capote qu’en maints
passages de la faena… Oui mais voilà ! « Torero », dans l’arène… mais
« marginal » dans sa tête, Sébastien marche « au sentiment », et quand
il ne veut pas sourire, il ne sourit pas… sauf pour provoquer, ou, bien
plus gentiment, lorsqu’il renvoie un béret rouge, lors de la vuelta, en
partie protestée…
Fundi, quant à lui, a été « en Fundi » : Travailleur,
passant souvent « en force », faisant ce qu’il fallait, et ce qu’il
pouvait, avec les deux os de la tarde. Mais… qu’aurait il fait, devant
« le N°120 » ?
Autre « marginal » que ce Fundi… ou plutôt,
« marginalisé », en cette temporada 2011, qui sent l’heure d’un repos
bien mérité.
Hier, on a mis les toros « loin », de façon à « lucirlos en el caballo »…
Ils se sont faits longtemps prier, surtout les « N°112 » et… « N°112 ».
(Certes leurs capes et leur âge les distinguaient, de même que leur
carrure… mais quand même !!!), et ne prirent qu’un semblant de court
puyazo… La corrida toute entière « alla au cheval », mais ne poussa pas
bravement… quand elle poussa ! Un peu comme des tiers de piques… « à la
marge » !
Cependant, comme on en souhaite beaucoup de ces
corridas, surtout si, « à un mandonné » sort un « N°120 », à lidier par
Matias Tejela ! Enhorabuena Torero y ganadero !
Dimanche 17 Juillet – MONT DE MARSAN
- 3ème
corrida de la Madeleine – Casi lleno – Temps « alternatif-menaçant »,
avec bonne averse au début du cinquième combat : Toros de Margé,
inégalement présentés et armés, le quatrième étant « una estampa ».
Toros qui firent « impression première », avant de réagir, à divers
degrés de noblesse et de force, aux diverses muleta. Le premier attaqua
« court », se retournant, brutal. Le sixième fut noble et fort,
« remontant » à la muleta, avec du genio, sur main gauche. Quatre et
cinq voulurent sauter au callejon, par surprise (un buen susto, pour
ceux de cet endroit), le premier d’entre eux se causant probablement une
grave lésion, dont il se ressentit, se couchant, seul, à mi faena. Les
deux de Castella se mirent au diapason de leur lidiador, répétant à
foison des charges un peu fades. Reste le fameux « N°120 », que nous
baptiserons « Locomotora », tant il répéta noble et droite charge, au
point qu’avec plus de brillo à la pique, on aurait pu penser à… Là, le
président imposa une vuelta d’honneur que personne n’aurait songé à
protester. (Digo yo !). |
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El Fundi (de vert fluo et noir) : Palmas et Silence –
attaqua vers le centre un premier adversaire, fiero, qui mettait
durement les pattes en avant dans le capote. On fit un peu de théâtre en
mettant loin un toro qui finit par charger le cheval, pour deux mini
puyazos. Début de faena un peu gêné par le vent à un toro « court », et
violent à gauche, qui finit par « cantar la gallina ». Fundi tue vite,
mais sans gloire.
Le quatrième subira un gros choc en voulant sauter la
barrière. Les images nous montrent qu’à sa sortie, magnifique (una
estampa !), la corne gauche était déjà fêlée. Toujours est il qu’à mi
faena, le toro se coucha… mais pas de mansedumbre. Fundi continua, sans
illusion, et tua en deux temps.
Sébastien Castella (de sable et or, soutaché noir) :
Une oreille protestée et jetée ; et Silence – piqua une grosse rogne
quand le président l’obligea à faire entrer son petit mais très armé
premier adversaire, pour un deuxième puyazo. Après un brindis « un poil
provoc », Castella débuta à l’estribo, mais dut vite partir pa fuera, le
toro restant là, croisé. Ensuite, faena sérieuse mais longue, sans
arriver à faire décoller les enthousiasmes. On a l’impression que le
torero veut « jouer avec le toro », plutôt que vraiment monter la faena.
C’est souvent remarquable de vista et de poder, mais cette « difficile
facilité » ne passe plus. Quasi entière en se jetant et une oreille,
protestée par un secteur de la plaza. Castella la jette, toujours
« limite provoc », et se déride enfin, au vol d’un béret rouge.
Quant sort le cinquième, la pluie tombe, et le toro
veut sauter. Bonne réception par delantales, serrés, et joli remate.
Début de faena, serré, très « réuni », compact. Mais Castella ne fait
pas ce « pas en avant » souhaité, et la faena va dérouler, parcellée de
petits éclairs, autant d’exploits que le public ne valorisera pas, ne
valorise plus... Entrant fort, Castella laisse une entière desprendida
et doit écouter le silence. Ayyy !
Matias Tejela (de blanc et or) : Deux oreilles ; et Une
oreille – a remporté un grand triomphe, absolument mérité, en
toréant longuement, « mu templado » et « super ligado », un toro à la
noblesse infatigable, qui mit en valeur la formidable main gauche qu’on
lui connaissait. Emotion et enthousiasme vinrent, naturellement, sur les
tendidos du Plumaçon, à suivre ce faenon « a mas », certains
enchaînements paraissant impossibles à réaliser. Magnifique, Matias
Tejela, en une triomphe absolument mérité, clos d’une lame entière, un
peu plate. Deux oreilles sans hésitation, de la part du Prési, et vuelta
au 120. Que bueno !
Et Matias Tejela sera remarquable, encore, face à un
sixième, noble également, mais plus « brouillon » et brutal : Réception
par cinq delantales « ultra serrés », puis faena (brindée à Marie Sara),
comportant des séquences « de haut risque », notamment sur la main
gauche, où le toro « remonta » avec caste et une pointe de genio. Tuant
en deux temps, le diestro d’Alcala coupa un nouveau trophée, et sortit
« vraiment » a hombros. Muy bueno !
En vidéo :
le résumé de la corrida, grâce à Feria.tv :
http://www.feria.tv/video-1868_grand-toro-de-marge--tejela-a-hombros.html
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MONT DE MARSAN : « PENSAR », DEVANT LE TORO !
« Ponce »… devant deux toros !
Mansada « con poder » de Samuel Flores ! |
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19 Juillet : Alors que, pour certains, ses moindres gestes ne méritent
que dédain ; alors que d’autres ne l’auraient jamais imaginé « risquer
la moindre zapatilla » devant des « tontons » de la carrure du premier
d’hier... Enrique Ponce vient de prouver, encore une fois, par A plus B,
que La Fiesta Brava se meurt, non à cause des pauvres antis; non à cause
des Catalans, mais bien « de l’intérieur », ruinée par un mal désormais
inexorable qui la ronge : L’ignorance et la « maldad », attisées par
« la vie qui va », et les « amargaos » qui veulent dicter Tauromachie…
Hier, en deux « faenas lidiadoras », face à deux toros
mansos « de aupa », qui n’avaient pour eux que « la mobilité », Enrique
Ponce a démontré à tous, ce que signifie « pensar en la cara del toro »,
et « tener Aficion ! » : Avoir la capacité de « penser » devant le toro,
au point d’élaborer la stratégie exacte qui va permettre de le dominer,
voire de le toréer, comme l’exige la majorité des publics actuels. Et en
agissant ainsi, prouver qu’outre un super professionnel doublé d’un
grand artiste du Toreo, on est un immense « Aficionado ».
Hier, tandis que des gradins tombaient force quolibets,
maintes railleries et ordures de tout acabit, Ponce « pensait », devant
le toro… le laissant aller à sa guise, le retenant juste ce qu’il
fallait pour ne pas s’asphyxier à courir après… serrant son jeu, peu à
peu, histoire de lui imposer « un deuxième muletazo ». Pas plus !
Réussir à lui lier « un deuxième muletazo ». Puis, lorsque la chose est
réussie, après un long moment au cours duquel, les « Aficionados » des
terres « dites Taurines » s’en donnent à cœur joie… décider que
« maintenant, il suffit », et, comme on ferre un poisson, « planter les
zapatillas », avancer la main et le cœur, « emprisonner » le toro dans
les plis d’une muleta devenue aimant, et lier d’un coup, quatre
muletazos insoupçonnés, clos d’un puissant remate, qui laissent tout le
monde béat : Le Toro, et le public…
« Accompagner »… les caprices du toro, pour finir par
lui imposer sa propre volonté, presque sans qu’il s’en aperçoive, c’est
aussi « Toréer », et c’est avant tout « lidier »… en sachant « penser,
devant le toro », mettre la muleta (et les « c… ! ») là où il le faut,
au moment où il le faut !
A cet égard, hier à Mont de Marsan, on a eu « deux grandes
faenas » d’Enrique Ponce… Et tandis que, dans les gradins, l’on
continuait à railler ou bougonner des « Il ne s’est rien cassé ! », ou
des « Pico ! Pico ! » comme dans tous les poulaillers de St Sever et
d’ailleurs… des hommes, « qui savent de quoi il s’agit »,
applaudissaient à tout rompre le Maestro de Chiva… à la tête desquels,
Julian Lopez « El Juli » et Roberto Dominguez… Pas moins !
Hier, la corrida de
Samuel Flores, « immense » de volume, de cornes, et de mansedumbre
« brutale » mais pas forcément « assassine », a trompé les amateurs de
« naturelles et derechazos » par paquets de dix, biens liés, tel les
asperges…
Et hier, les mêmes qui hurlent au scandale, à la
moindre faiblesse d’un toro, n’ont su mesurer l’intérêt, souvent
passionnant, qu’il y avait à suivre la lidia de six mansos « poderosos »
de Samuel Flores… prenant d’impressionnants puyazos (les seuls
« vrais », depuis le début de la feria), poussant les chevaux sur près
de vingt mètres, et basculant tout le monde, cul par-dessus tête… avant
de s’enfuir en tressautant de joie, au bon coup de fausse bravoure que
l’on venait de jouer à quelques uns… sur les gradins !
Parce « qu’en bas », personne n’était dupe : Mansos !
« Lidier, c’est Toréer !! » Et « savoir le voir, et
l’apprécier… c’est être réellement Aficionado !
Mais… ce n’est « que » mon opinion !
Hier, Ponce « au
superlatif », en grand maestro « lidiador », connaissant à fond les
Samuel Flores, et la patience qu’il faut user, « avec eux », et non
« contre eux »…
Hier, Alberto Aguilar, qui alla, devant deux mastards,
en particulier le dernier, mettre la muleta et les centimètres !!!
Hier, Juan Bautista, pas forcément en un bon jour, qui
su « trouver » la distance et la hauteur de muleta souhaitées, pour
voler au deuxième, trois séries de naturelles inattendues…
Et hier, des picadors qui durent suer « la gota gorda »,
dès le monter sur leur destrier de combat, ne sachant pas exactement
« de quelle manière » ils allaient en descendre…
Hier, même si elle ne fut pas le spectacle que certains
attendaient, la corrida fut « forte », et jamais inintéressante… Une
corrida, pour les longues soirées d’hivers, au fond des Clubs et Peñas…
une fois que, des rues de Feria, toutes les poubelles, vivantes ou
matérielles auront été évacuées… (Quelle honte !! Et dire que l’on nous
appelle « Civilisés !!! »)
Une corrida… pour faire Aficion, ou la conforter ! Même
s’il n’en faudrait pas beaucoup de la sorte… pour vider les arènes. Tout
un paradoxe !!!
En tout cas… il y a du Ponce « pour un moment encore ».
Il y pense…
Lundi 18 Juillet – MONT DE MARSAN – 4ème de
Feria – Gros ¾ de plaza – La pluie nous a épargnés : Toracos de Samuel
Flores (2ème, 3 et 6èmes), y Doña Agustina (les autres –
Igual), de stature et de cornes « énormes » mais inégales, sortant « en
Samuel », c’est-à-dire « abantos », comme des bœufs qui vont au champ,
trottant en tous sens, distraits et « imbéciles », fuyant capes et
ombres des peones… mettant un temps fou à « se fixer ». Et parfois… « ne
se fixant pas du tout », à moins d’être lidiés par des toreros « qui
connaissent la maison »… Pourtant, ils resteront mansos, avec beaucoup
de poder et parfois de gros genio, lors du premier tiers.
«
Se laisseront
» le 2ème
bis (uniquement à gauche) ; le faible 3ème (malade ?) ; le 6ème,
uniquement à droite. Mansos « con mucha mobilidad », les deux du lot de
Ponce, dont le 4ème, qui pouvait également faire croire à un
défaut de vue.
Les picadores eurent beaucoup de travail… et quelques
émotions, subissant de gros batacazos, 3ème, 5ème
et 6ème « derribant » avec fracas. A ce sujet, il va falloir
« agir » sur les picadors qui, une fois piqué, laissent la puya « à
plomo », « droite » dans la blessure, appuyant de tout son poids et
lacérant les chairs, quand ils ne font pas de vrais « charcutages »,
«élargissant » le trou du puyazo, comme le fit le piquero de Bautista,
au sobrero… « Una verguenza total !!! » qui devrait être immédiatement
sanctionnée (Police et multa! - puisque les calabozos sont pleins! ).
Enrique Ponce (de bleu nuit et or) – Ovation ; et Vuelta, après avis
– a donné deux formidables leçons de lidia et de « penser, devant le
toro ». Alors que bien peu n’y croyaient, et que les « mal educaos » et
« mauvais aficionados » s’en donnaient à cœur joie, raillant ses efforts
pour retenir son premier, Ponce « savait » ! Il batailla longuement,
devant le mastodonte très armé, pour « le retenir », lui tirer « un
muletazo » et … lui imposer le deuxième. Il fallut attendre mi-faena
pour que cela se fasse, et la toute fin pour voir un Ponce « poderoso »
et « très torero », tirer une vraie série, bien remate. Courte, mais
« vraie » ! Tuant de pinchazo, sur arreon du manso, et entière
« plate », le Valenciano salua une ovation « divisée ».
Devant le quatrième, un Ponce sensationnel: « deux fois
plus savant et fin torero » : Toro manso manso, suelto, fuyant tout,
impossible à fixer ! On pense aussi à quelque défaut de vue ! Mais le
torero le confirmera plus tard : « Manso total ! » Après deux premiers
tiers, où il ne fut guère aidé par une cuadrilla devenue calamiteuse,
Ponce se retrouva seul devant la bête, et à nouveau sous les
protestations… Et vint le second miracle : Long trasteo où l’on va
essayer de « retenir » la bête, de la séduire, de la convaincre… Cela
prendra un temps que ne voudront pas lui laisser les grincheux… Et
soudain, profitant du terrain où lui-même l’a amené, et du trajet du
morlaco, le torero se plante là, et « impose » trois muletazos
enchaînés, restant au centre d’une soudaine valse à laquelle le toro ne
se serait jamais cru convié… Dès lors, Ponce en fera « ce qu’il
voudra », intercalant muletazo « lidiador », et adorno de belle
plastique, comme un trincherazo gaucher, digne d’une faena « de seda y
gusto ». Incroyable et superbe ! Il sera « habile » à la mort… raison
pour laquelle, peut-être, on ne demandera pas l’oreille que méritait la
grande leçon… On aura eu tort, et ceux qui ovationnèrent fort la vuelta,
auront un peu rectifié le tir.
Juan Bautista (de sable d’or et or) : Silence et
Silence – N’a pas semblé en un bon jour. On le vit absent de la
lidia, devant ses deux premiers - (le titulaire s’étant fait lésion à un
antérieur, dut être changé. Impossible à être rentré, il fut adroitement
puntillé à la tronera d’un burladero) – et peu à l’aise, au moment de
choisir « stratégie ». Heureusement, il perçut le presque bon piton
gauche du sobrero (qui avait laissé châtier « salement » par son piquero,
en un puyazo « charcuté »), et tira doucement, sans le déranger, trois
séries de naturelles à mi hauteur, de qualité inégale, mais de grand
intérêt… Hélas, il ne « perçut pas » la mort, tuant d’une lame caida
« mu fea » !
On aurait pu espérer un desquite du Français devant le
cinquième qui leva haut le cheval, avant de tout basculer au sol, mais
Bautista, comme « absent », ne sembla jamais « vouloir monter en
puissance »… Et comme le toro se fit mal à la patte avant gauche, la
cause fut immédiatement entendue. A nouveau, « pincho feo » ! « No
estuvo, ayer, Juan ! ».
Alberto Aguilar (de bleu Prusse et or) : Silence et
Vuelta, après un avis, chaque fois – attire immédiatement la
sympathie : Comment un garçon, si petit de taille, peut il aller devant
ces monstres, et pas seulement « pour la photo » ? Hier, Alberto
Aguilar a été bien, en de multiples passages d’une actuacion courageuse
et pleine d’intérêt, vu « la taille » de l’adversité. « Compuesto » au
capote, devant le troisième, il débuta fort bien sa faena, mais le toro,
probablement malade, s’affaissa d’un coup, et ne remonta plus. Quatre
pinchazos et une entière sin puntilla…
Le géant sixième s’avéra, heureusement, le plus « toréable »,
après un premier tiers de manso puissant, au cours duquel il prit un
puyazo « de manso poderoso » (avec gros « souvenir » de caste), poussant
et bousculant le piquero de réserve, le long de plus de quinze mètres de
barrière, avec pour final : Batacazo ! Toro qui garda de la charge et
une certaine noblesse, uniquement à droite (Toro « de l’Ump »,
probablement !), que le jeune diestro sut exploiter, à la fois vaillant
et « pas maladroit du tout », ferme et propre. L’oreille était là, que
tous auraient demandée, mais hélas il y eut grosse crise de l’acier :
Pinchazo ; entière caidita, et surtout cinq descabellos… Ainsi donc se
terminait une corrida « importante », par sa difficulté, et par les deux
énormes leçons de « lidia muleteril » d’Enrique Ponce, l’homme « qui
pense, face au toro ! ».
En vidéo : le résumé de la corrida, grâce à Feria.tv :
http://www.feria.tv/video-1870_science-de-ponce-et-entrega-de-aguilar.html
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MONT DE MARSAN : « QUE VENGA RAJOY !!! »
Indécente corrida de la Quinta.
Thomas Dufau coupe une oreille |
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20 Juillet: Le sobrero s’appelait « Zapatero »… Pour ceux qui vivent
loin de l’Espagne et de la pauvre actualité politico-economico-sociale
de ce pays tant aimé, mais aujourd’hui « ultra décevant et… perverti »,
Zapatero est le nom de l’actuel chef du Gouvernement Socialiste Ibère,
un président dont les échecs sont proportionnels aux valises qu’il a
sous les yeux. Bref, actuellement sur le siège éjectable des prochaines
élections, Zapatero, bien que fort honnête homme, probablement, ne fait
pas l’unanimité et, « l’alternance » faisant loi… on lui prête déjà un
remplaçant « d’en face », un politicien du PP (Partido Popular – de
droite), « con toda la barba » nommé Rajoy.
Hier à Mont de Marsan est sorti un toro du nom de
« Zapatero »… Et il avait moins de cornes sur le front que le vrai
Zapatero n’a de valises sous les yeux… Comparaison douteuse et méchante,
mais… authentique. Aussi peut on penser qu'à Mont de Marsan également,
certains ont du murmurer « Que venga Rajoy!!! »
Cette ironique « anecdote » pour résumer une corrida très décevante,
ultime d’une Feria de la Madeleine par ailleurs très intéressante… En
effet, si l’on sort de « l’évènement local » qui consistait à donner
l’alternative à un enfant du pays… Si l’on sort de la sacrosainte image
du Juli, vénérée en ces lieux, à un point tel du paroxystique que toutes
les images pieuses, en toutes les chapelles, en sont jalouses… Bref, si
l’on se cantonne à une Aficion honnête et « raisonnable » ou
« raisonnée », au regard de tout ce qui se passe dans la Planète
Taurine, on peut penser avoir vu des choses « très importantes », au
premier rang desquelles : les deux lidias de Ponce devant les Samuel; la
faena de Tejela; l’actuacion de Talavante, sans oublier les toros de
Margé, ni les « Tontons » de Samuel…
Mais hier, on a passé « la ligne jaune », et l’on ne
comprendra jamais comment une organisation, d’un côté « Montoise,
sérieuse et Aficionada » ; et de l’autre « Bling-bling et d’ailleurs
!! », ait pu commettre l’erreur de programmer, « en connaissance de
cause », un corridon de Samuel Flores, et le lendemain, en clôture de
feria, un lot de La Quinta dont le volume « en tout » était la moitié de
celui de la veille. Comprend pas !!!! Autant prendre « tous les bâtons
du monde », les lier en grosse botte, pour se faire taper dessus !
Avec le « Zapatero » en question, on se serait cru
revenus aux pâles heures des années 80, lorsque l’afeitado, le
desmochado, le cornicorto ou l’astigordo faisaient loi… No puede ser !!!
Alors on dira « Oui mais… le Type !!! Jamais on n’aura
un Santa Coloma aussi haut, charpenté et « monté » que les Samuel !! Il
faut respecter « le type » !!!
– Ya ! Ya… il a bon dos, « le type » !! Hier, ce fut
« un sale type ! », et à vrai dire « un pauvre type ! ». Et ces
adjectifs, durs, blessants pour tous ceux qui ont amené cette corrida au
Plumaçon, sont à la dimension d’une immense déception générale… Et
surtout, à « l’incompréhension » qu’elle génère !!
Pour arranger le tout, la météo était désastreuse, mais, grâce à Dieu,
encore Aficionado, et aux services municipaux Montois, la corrida a pu
se donner « sans trop d’eau », sur une piste rendue praticable, grâce à
son drainage et à des monceaux de sciure, répandus en un temps record.
Enhorabuena !
La suite tient en quelques phrase : Corrida de La
Quinta « imprésentable », mansa sin raza et faible. Curro Diaz,
« bonito » à l’un et « plein de doutes » à l’autre ; El Juli, bougon,
auteur du minimum syndical, et plus « Julipiesque » que jamais. De
verguenza ! Et de Thomas Dufau, qui coupe au sixième, l’oreille qu’il
aurait du couper au troisième, on se dira que, de novillero, il a eu à
lidier du ganado « bien plus charpenté et pointu » que ses deux toros
d’hier !!
Bien entendu « un an de plus… pèse davantage » dans la
muleta… mais aujourd’hui « au bilan du bilan », on peut se demander:
« quand va-t-il, « vraiment », prendre l’alternative ? - Peut-être à
Bayonne, devant les Fuente Ymbro ? - Ojala!
Mardi 19 Juillet – MONT DE MARSAN – 5ème et
dernière corrida de la Madeleine – No hay plus un billet – Temps
extrêmement menaçant, la corrida étant miraculeusement épargnée par les
grosses averses du jour, et même baignée d’un soleil « dur », de mauvais
temps : Lot de La Quinta, indécent de présence, très faible, manso et
« sin raza ninguna ». Le moins pire : le troisième. Sorti « cojo » (a
ver si picaban !) le cinquième fut changé par un sobrero,
scandaleusement « mocho », du nom de « Zapatero »… Corrida à oublier
très vite, après l’avoir condamnée « sin paliativos ». |
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Curro Diaz (de vert bouteille et or) : Silence et
Silence – Toréa bien mais « sans transmettre », un premier
moustique, sans piquant. « Douta » d’entrée, devant le quatrième, et « bailo
feo », par la suite. Décevant.
El Juli (de bleu faïence chinoise et or) : Silence et
Silence « divisé » - aurait mérité deux énormes broncas, pour amener
ce lot, d’une ganaderia dont il connaît par cœur chacun des produits, en
une plaza qui devrait être pour lui « sacrée ». De plus, après avoir
« dansé » plus que de coutume, le Juli a laissé en souvenir 2011, deux
Julipiés (après quelque pinchazo) de pur « escandalo ». Fidèle, Mont de
Marsan garda silence. On salue ! Mais on rappellera l’adage : « Qui aime
bien, châtie bien ! »
Thomas Dufau : Ovation après avis ; et Une oreille
– Toréa longtemps, et parfois très bien, les deux « moins pires » de la
tarde. Vraiment, le nouveau matador Français ne pourra se plaindre des
sorteos, en ses deux actuaciones. Calme, veillant à être « en torero » à
tout instant, Thomas Dufau fit un toreo classique, templado, parfois un
peu raide et manquant un peu de cette « alegria » aujourd’hui nécessaire
(mais pouvait on le lui reprocher, aujourd’hui ?), en deux faenas du
même « corte », dont la seconde fut brindée à Richard Milian. Juste
reconnaissance ! Il tua mal le premier, perdant un trophée, et mieux le
six…
Mais, il mérite plus… et Mont de Marsan aussi !!!
La video de la corrida, grâce à Feria.Tv :
en attente. |
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