Reseña du 24 juillet 2007

 

LA NOVILLADA DE LA MADELEINE: DUR, DUR !!!

     25 Juillet : On parlera de « caste », bien sûr ! Mais… de laquelle ?  
     Hier, à Mont de Marsan, les Sanchez Arjona, rama coquilla, sont sortis « durement », méchamment… mais pas bravement. Les jeunes toreros en ont subi les conséquences, faisant front avec leurs moyens, leur bagage, leur courage : Pepe Moral fut long, et au final s’avoua vaincu. Ruben Pinar « resta là », de manière impressionnante, même s’il ne pouvait y avoir aucune esthétique dans ses deux trasteos. Quant au Santo, touchant les deux plus « potables », à la muleta, il fit un réel effort, allant de « muy menos a mucho mas », tirant même des muletazos « plus longs que de coutume », en fin de sa dernière faena. En tous cas, les jeunes diestros eurent grand mérite à « tout essayer », devant les lascards d’une Madeleine 2007, dont ils se souviendront.
 

     A signaler la blessure d’un banderillero de Ruben Pinar, pris à la cuisse alors qu’il entrait au burladero ; et la terrible costalada du picador Anderson Murillo (ex de Cesar Rincon et Luis Francisco Espla), désarçonné par le cinquième et blessé au thorax..

     Mardi 24 Juillet – MONT DE MARSAN – Novillada matinale – Trop peu de monde : Novillos de Sanchez Arjona, rama coquilla, sortant de façon impressionnante et donnant un jeu des plus inégaux, toujours brutal, attentif à tout. Les plus potables, pour les muleteros furent les 1, 3 et 6èmes. Le 5ème, « ultra dangereux ».
     Pepe Moral : Applaudissements et Silence, après deux avis – Voulut toréer les Coquilla « comme des Domecq »… et se perdit.
     Ruben Pinar : Une oreille et Sifflets injustes, après avis – S’est montré ferme et « restant là », devant ses deux novillos. Le public lui reprocha son échec (forcé) au descabello, face au très dangereux cinquième. Injuste !
     El Santo : Vuelta et Vuelta, après un avis – Succès « un peu forcé », notamment après des mises à mort du genre « défectueux », mais de louables efforts et quelques bons passages. Dans le callejon, son apoderado et la cuadrilla lui demandaient « muleta devant »… Il les entendit « en partie », et dès ce moment, tira de bonnes séquences, notamment au sixième. Respect total.