Reseña du 16 Août 2006

 

 

DAX : LES MERCEDES « BINZ » !!!

     17 Août : « Quel souk ! Quel binz ! » En un mot… « Quelle déception ! »
     Selon le vieux proverbe (chinois ou autre) qui dit que « l’on n’est jamais mieux trahi que par ses amis », on dira simplement, en pensant à tous ceux qui ont fait quelque sacrifice financier « pour voir cela » ; en pensant aux organisateurs « qui ne méritaient pas cela », et aux toreros qui n’ont pu « péguer un seul muletazo » de toute  la tarde… que ce que les Perez Tabernero nous ont proposé hier est l’image même de la décadence de la corrida. Image de la faiblesse totale, du descastamiento intégral, de « la misère sur quatre pattes » ! Et elle est d’autant plus dure, cette image, plus dévastatrice, plus « désespérante » qu’elle vient se graver sur le souvenir impérissable des toros de Bañuelos, la veille.
     Hombre, por favor ! Mercedes Perez Tabernero peut garder ses toros et « les refiler » à d’autres amis… s’il lui en reste. Sa corrida d’hier n’a pas valu… qu’on passe cinq minutes à la raconter. Una verguenza total !

     Dax ne méritait pas cela, pas plus que toute organisation qui met soin et sincérité à monter une grande feria. Pero.. « los toros como los melones son ! » (« Les toros sont comme les melons - (autre vieux proverbe – pas chinois) – il faut les ouvrir pour savoir ce qu’il y a dedans ! »). Bon ! On sait dorénavant que du côté de Aldehuela de la Boveda (Salamanca), les melons sont dégueulasses. Et 7000 personnes peuvent en témoigner !
     Que dire du reste? 
     - Que les toreros ont essayé de faire « bonne figure » ou « contre mauvaise fortune (tu parles !) bon cœur ! »
     - Que les copains photographes sont vraiment « des copains » avec qui on a vraiment plaisir a « compartir »...
     - Que, bien à part de ce « parterre de Vip », il y avait dans les gradins des visages féminins magnifiques (et l’on ne parle que du visage). Osez donc dire que vous ne les avez pas remarqués. 
     - Que, malgré quelques menaces très précises de la météo, il n’a pas plu (n’aurait plus manqué que cela !). De fait, la « douche froide » signée Mercedes Perez Tabernero était largement suffisante.
     « Pues… que le vamos hacer ? »

     17 Août – DAX – Dernière de Feria – No hay billetes – Temps menaçant, tournant à « agréable » : Six toros de Mercedes Perez Tabernero, homogènes de médiocrité, malgré « l’illusion » permise lors de leurs premières courses. Lot disparate de trapio, sans fijeza, sans force, sans caste, sans aucune charge. Six toros qui firent assaut de « qui va charger le moins ? » A ce petit jeu, on citera comme vainqueur le troisième, totalement invalide, suivi de plus moins près par les cinq autres.
     Enrique Ponce : Silence après un avis et Silence – A bien failli réussir à faire charger le premier, mais dut renoncer. Le quatrième fit illusion.. le temps d’un brindis au public. Par deux fois, Enrique Ponce démontra son actuelle aversion envers tout ce qui ressemble à une épée. Habile, cependant, en épinglant « au vol » le quatrième qui se mit à marcher sur lui, sans arrêt, sur un bon tiers d’arène, collé à la barrera. Le public protestait, mais Ponce démontra… qu’il aurait du se taire. Désolant, et le torero… désolé !
     Cesar Jimenez : Divisions et Sifflets – Aurait du « au moins », tuer correctement. Ne pouvant qu’ébaucher quelques muletazos devant son premier, il se méfia du second « que amagaba », qui faisait semblant de charger, et le mettait en mauvaise position (le descolocaba). En un mot… une m ! Glissant sur une première attaque, le matador fit une large entaille sur le flanc du bicho, et lui mit l’épée au même endroit, sur sa deuxième attaque. « Vilaine malchance » ! Par contre, on ne lui pardonnera pas le bajonazo, au deuxième de la tarde.
     Jose Maria Manzanares : Silence et Bravos – Se sera désespéré, au jour, important où il faisait sa présentation à Dax, en une ruedo qu’il connaissait bien, pour avoir fait la vuelta, tenant la main de son père, en 1991, lors du fameux mano a mano avec Ortega Cano. « Es que… no pudo pegar ni un pase ! » Ou du moins « aucune passe » à son faiblissime premier adversaire. Il tenta bien de tirer « tout dou..ce..ment… » le sixième, mais le public le pria d’arrêter. Il signera pourtant « le » geste de la tarde, en portant une bonne estocade à ce dernier de la Feria. 

     Heureusement, on se souviendra de Rincon, et du trio vainqueur « Castella, Bautista, Bañuelos » De sacré souvenirs !
     Mais ces Mercedes… quel binz !