DAX :
LES MERCEDES « BINZ » !!!
17 Août : « Quel souk ! Quel binz ! » En un mot… « Quelle déception ! »
Selon le vieux proverbe (chinois ou autre) qui dit que
« l’on n’est jamais mieux trahi que par ses amis », on dira simplement,
en pensant à tous ceux qui ont fait quelque sacrifice financier « pour
voir cela » ; en pensant aux organisateurs « qui ne méritaient pas
cela », et aux toreros qui n’ont pu « péguer un seul muletazo » de
toute la tarde… que ce que les Perez Tabernero nous ont proposé hier
est l’image même de la décadence de la corrida. Image de la faiblesse
totale, du descastamiento intégral, de « la misère sur quatre pattes » !
Et elle est d’autant plus dure, cette image, plus dévastatrice, plus
« désespérante » qu’elle vient se graver sur le souvenir impérissable
des toros de Bañuelos, la veille.
Hombre, por favor ! Mercedes Perez Tabernero peut
garder ses toros et « les refiler » à d’autres amis… s’il lui en reste.
Sa corrida d’hier n’a pas valu… qu’on passe cinq minutes à la raconter.
Una verguenza total !
Dax ne méritait pas cela, pas plus que toute organisation qui met soin
et sincérité à monter une grande feria. Pero.. « los toros como los
melones son ! » (« Les toros sont comme les melons - (autre vieux
proverbe – pas chinois) – il faut les ouvrir pour savoir ce qu’il y a
dedans ! »). Bon ! On sait dorénavant que du côté de Aldehuela de la
Boveda (Salamanca), les melons sont dégueulasses. Et 7000 personnes
peuvent en témoigner !
Que dire du reste?
- Que les toreros ont essayé de faire « bonne figure »
ou « contre mauvaise fortune (tu parles !) bon cœur ! »
- Que les copains photographes sont vraiment « des
copains » avec qui on a vraiment plaisir a « compartir »...
- Que, bien à part de ce « parterre de Vip », il y
avait dans les gradins des visages féminins magnifiques (et l’on ne
parle que du visage). Osez donc dire que vous ne les avez pas
remarqués.
- Que, malgré quelques menaces très précises de la
météo, il n’a pas plu (n’aurait plus manqué que cela !). De fait, la
« douche froide » signée Mercedes Perez Tabernero était largement
suffisante.
« Pues… que le vamos hacer ? »
17 Août – DAX – Dernière de Feria – No hay billetes –
Temps menaçant, tournant à « agréable » : Six toros de Mercedes Perez
Tabernero, homogènes de médiocrité, malgré « l’illusion » permise lors
de leurs premières courses. Lot disparate de trapio, sans fijeza, sans
force, sans caste, sans aucune charge. Six toros qui firent assaut de
« qui va charger le moins ? » A ce petit jeu, on citera comme vainqueur
le troisième, totalement invalide, suivi de plus moins près par les cinq
autres.
Enrique Ponce : Silence après un avis et Silence – A
bien failli réussir à faire charger le premier, mais dut renoncer. Le
quatrième fit illusion.. le temps d’un brindis au public. Par deux fois,
Enrique Ponce démontra son actuelle aversion envers tout ce qui
ressemble à une épée. Habile, cependant, en épinglant « au vol » le
quatrième qui se mit à marcher sur lui, sans arrêt, sur un bon tiers
d’arène, collé à la barrera. Le public protestait, mais Ponce démontra…
qu’il aurait du se taire. Désolant, et le torero… désolé !
Cesar Jimenez : Divisions et Sifflets – Aurait
du « au moins », tuer correctement. Ne pouvant qu’ébaucher quelques
muletazos devant son premier, il se méfia du second « que amagaba », qui
faisait semblant de charger, et le mettait en mauvaise position (le
descolocaba). En un mot… une m ! Glissant sur une première attaque, le
matador fit une large entaille sur le flanc du bicho, et lui mit l’épée
au même endroit, sur sa deuxième attaque. « Vilaine malchance » ! Par
contre, on ne lui pardonnera pas le bajonazo, au deuxième de la tarde.
Jose Maria Manzanares : Silence et Bravos – Se
sera désespéré, au jour, important où il faisait sa présentation à Dax,
en une ruedo qu’il connaissait bien, pour avoir fait la vuelta, tenant
la main de son père, en 1991, lors du fameux mano a mano avec Ortega
Cano. « Es que… no pudo pegar ni un pase ! » Ou du moins « aucune
passe » à son faiblissime premier adversaire. Il tenta bien de tirer
« tout dou..ce..ment… » le sixième, mais le public le pria d’arrêter. Il
signera pourtant « le » geste de la tarde, en portant une bonne estocade
à ce dernier de la Feria.
Heureusement, on se souviendra de Rincon, et du trio vainqueur « Castella,
Bautista, Bañuelos » De sacré souvenirs !
Mais ces Mercedes… quel binz ! |