Reseña du dimanche 8 juillet 2001
DIMANCHE AU VERT...
Ici, pas de
problème, pas de lamentation ni
d’engueulades, si on a « loupé la sortie N°32 »... Ici...
tous les chemins mènent à Eauze. Juan Bautista, toucha les deux « incommodes ».
Sans être pour autant des impossibles, ses toros ne permirent pas d’être
« a gusto ». Cependant, le français sortit, et de loin, le
meilleur toreo de la tarde, tirant de ses deux toros, de bonnes, et
parfois excellentes, naturelles. Hélas, la malchance à l’épée ne
doit pas cacher le problème de toujours : le falto « enfadarse »...Il
manque à Jean Baptiste cette transmission, ce don de communication avec
le public, cette alegria qui font parfois que le plaqué or paraît
« oro puro »... Alors,
quand le bon toreo surgit, il faut savoir « le vendre » et
montrer qu’on est heureux d’en être l’auteur... 8
Juillet – Eauze – ¾ de Plaza – Temps agréable : Six toros
du Torreon, correctement présentés, sortant avec beaucoup d’alegria,
bravucones en une seule pique,
et diversement « nobles », à la muleta. Premier et quatrième
offrirent un gros triomphe à leur torero. Le troisième, noblissime, très
« templado » permettait un total relâchement artistique. Il y
eut un peu de soseria chez les autres et quelque peligro sordo comme cette
propension à « marcher un peu », « ne pas laisser le
torero se placer, colocarse », comme le premier de Jean Baptiste – Grand toro le premier.
Quel dommage, justement, qu’il soit sorti premier... Toro de vuelta al ruedo. Alegria totale, noblesse de grande
race. Victor Puerto fut bien... à la limite de la cassure. Alternant le
puissant et le clinquant , il ne parvint pas à se hisser à la hauteur du
toro, compensant le manque de profondeur, par le spectaculaire. Il tua
mal...entendit un avis. Mais l’échec est ailleurs ! Le Puerto de
l’an passé lui aurait monté « un tabaco ! ». Oreille
au quatrième après une faenita « très enlevée »... trop,
parfois. Faena spectacle, limite « quincaillerie »... (No
estuvo bien... a nuestro gusto) – Sérieux, Juan Bautista donna les
meilleurs naturelles de la tarde. Une bonne série à l’incommode deuxième ;
trois allant « à mas », face au cinquième. Il tua mal
ce dernier, certes... mais, le problème est ailleurs. On ne peut toréer
aussi bien, et paraître si peu heureux de le faire. A ver esa transmision
con el publico, Juan ! - Javier
Castaño promena toute la tarde, un air goguenard et cette propension à
vouloir reccourcir les distances et toréer à bout portant. Le problème
est que « quand il y est... il n’y reste plus ! ».
Limité au plan technique et idées, Castaño passa « sans peine ni
gloire », se permettant même de plier les cannes comme s’il avait
déjà « cuatro cortijos »... Muy mal, et gros nuages qui
obscurcissent l’avenir. |