L'ACTUALITÉ TAURINE
(janvier 2002)
« SI LES HOMMES SONT BONS… »
« L’année sera bonne, si les hommes sont bons » une
simple phrase de Froissart, qui dit tout. Nous sommes maîtres de notre
destin, en grande partie. Libre à nous de tendre la main au lieu de poser
une bombe, ou d’appuyer sur une gâchette. Libre à nous de sourire, de
laisser passer, de dire « Bonjour ! S’il vous plaît !
Merci ! », au lieu de défier l’autre du regard, et, « au
bluff », de lui griller toutes les priorités… |
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CALI : ANTOINE ET SEBASTIEN…
1er Janvier : Ils ont du faire une de ces javas…
Imaginez un peu : Antonio Ferrera touche le gros lot, et gracie le
quatrième toro. Auparavant, Sebastien Castella a toréé comme un ange.
Avouez qu’il y a de quoi «s’en prendre une bonne ! »…
31 Décembre – Cali (Colombie) – 7ème de Feria – 2/3
de Plaza – Beau temps, venteux : La corrida de Don Ernesto Gonzalez
Caicedo est sortie, basse, de tête réduite, et légère (470, 446, 498,
460, 480, 444 Kgs). Cependant,
la corrida est sortie « en el tipo », quatre toros donnant du
jeu, parfois extraordinaire, comme le quatrième, qui fut gracié, tandis
que cinq et sixième terminèrent mansos rajados, sans aucune option de
triomphe. Ce 1er Janvier, la corrida, dite « du Toro » : Six matadors et rejoneador feront le paseo, face à du ganado de « Fuentelapeña », (souche Pinto Barreiros et Samuel Flores) de don Abraham Dominguez. Le cartel torero sera le suivant : Sebastian Vargas – Antonio Ferrera – Sebastien Castella – Rafael de Julia – Sergio Martinez (qui remplace David Luguillano) – et le cavalier Fernando Lopez. Hier, on ne savait par qui sera remplacé Ramiro Cadena, blessé samedi…) |
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LA GUEULE DE BOIS…
2 Janvier : Normal ! Un
peu partout, on s’est levé avec la bouche pâteuse et les idées en
vrac… Comment voulez-vous, alors, que l’on attaque l’Euro, dans cet
état-là ? |
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CALI : LA GUEULE DE BOIS (suite)
2 Janvier : Là, c’est vraiment la gueule de bois. On est passé
en 2002 au rythme de la salsa, en trinquant à l’aguardiente… et hier,
il faisait 32° à l’ombre. Alors, imaginez un peu ! Même les
toros allaient de travers ! « Hips ! Feliz
Año Nuevo ! Que este muy bien! »
1er Janvier – Cali (Colombie) – 8ème
corrida de Feria – 2/3 de plaza – Chaleur intense – Public de
festayres : La corrida
de Fuentelapeña est très mal sortie : Inégale en poids – 560,
484, 510, 468, 478, 526 et un sobrero de 514 Kgs – et inégale en
comportement : du soso au manso, sans grandes forces et d’aucune
race. Le septième, burriciego (gueule de bois !) fut changé pour un
Juan Bernardo Caicedo, muy bueno. Ce 2 Janvier, au cartel de la 9ème : Toros d’Ambalo (du Juan pedro Domecq), pour Diego Gonzalez (torero fino de Cali, mais piètre matador) ; Victor Puerto, qui espère plus de chance que l’autre jour, et El Juli, qui entre dans la feria. |
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CALI : « IL » N’A VRAIMENT PAS BESOIN DE CELA…
3 Janvier : « Lorsque l’on signe un contrat au Juli,
c’est avec les problèmes que cela engendre « avant la corrida »…
C’est en ces mots que le responsable de l’organisation de Cali a
commenté le retard de trois heures, lors du sorteo de la corrida d’Ambalo,
hier, à Cañaveralejo, parce que les représentants du prodige
espagnol ont, encore une fois, fait un gros caprice…
Triomphe d’apothéose de Victor Puerto. N’ayant pu
s’exprimer lors de sa première sortie, Puerto mit, hier, tout son talent,
son intelligence, sa technique et son inspiration, à toréer « en
maestro », donnant à ses faenas une verticalité, un rythme, un
« señorio », qui a laissé le public sur le …flanc. Debout,
hurlant des « torero ! torero ! » à l’unisson, le
public a vibré tout au long de ses deux faenas, et lui a fait couper quatre
oreilles. Faena crescendo face à son premier, qui alla « a mas »,
en même temps que le diestro. Brindé à Eduardo Estela, débuté par six
statuaires sans bouger d’un cil, suivi de passes, changées dans le dos,
le trasteo se déroula, seigneurial, fait de technique et de relâchement
total. Grande faena, avec d’énormes naturelles, toutes de lenteur, clôturée
d’un trois quarts de lame, efficace. Deux oreilles, indiscutables, et
vuelta posthume au toro « Alsaciano » (curieux qu’un « alsacien »
aille briller en Colombie !). Le cinquième avait une grosse tendance
aux barrières, mais Victor Puerto, sûr de sa technique, et très inspiré
ce 3 Janvier, alla l’y dénicher pour lui imposer une faena variée,
faisant jouer à fond le vibrato, et provoquant le délire dans les gradas.
Epée entière, et deux oreilles à nouveau. Ce soir, 3 Janvier, on fait la fête : Festival avec, face à des toros de fers différents : David Luguillano, Victor Puerto, El Gino, El Califa, El Juli et Guerrita chico. |
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CESAR JIMENEZ, « A LA CASA PATON »… 3
Janvier : Ou… de l’ingratitude des toreros. Une fois de plus. Cesar
Jimenez, ce jeune et beau novillero, très cérémonieux, très « voyez
donc comme je suis beau » (et il l’est, le gredin » dirait
Cyrano), vient de jouer un coup bien peu élégant à celui qui lui a ouvert
les portes du monde taurin, lui permettant de devenir l’une des promesses
du toreo de demain, Victorino Martin, soi-même. Sans rien dire, alors
qu’il venait juste de passer un moment chez le ganadero, le torero a fait
téléphoner », pour dire qu’il arrêtait là les relations
professionnelles, confiant désormais son avenir torero au duo Enrique
Paton-Simon Casas. |
ATTENTION A SEBASTIEN CASTELLA
C’est donc du côté des jeunes que viennent les satisfactions :
Cali a découvert l’Albaceteño Sergio Martinez ; a confirmé la
toreria un peu froide de Rafael de Julia ; a apprécié les qualités
de son nouveau matador, Guerrita chico.
La feria vogue doucement vers son final. Restent deux corridas dont la
deuxième sortie du Juli, ce soir. 3
janvier – Cali (Colombie) – Festival en nocturne – Lleno :
Sept toreros, et sept toors de ganaderias différentes. Bilan minimal :
Une vuelta pour Sebastian Castella. Comme lui, el Juli a mal tué. Ce 4 Janvier, dernier cartel « de lujo » : Toros del Paraiso, de Jeronimo Pimentel, qui doivent une revanche à l’aficion Caleña, pour Finito de Cordoba (pour son seul contrat), El Juli, qui va tout essayer, et Ramiro Cadena, s’il est remis, ce qui paraît douteux. On murmure, pour le remplacer, le nom de Paquito Perlaza. |
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CALI: PARADIS ARTIFICIELS… 5
Janvier : Non, rien à voir avec certaines poudres blanches…
Simplement deux mots pour résumer le triste spectacle offert hier soir, en
plaza de Cañaveralejo, par les toros du Paraiso, à l’occasion de la
dernière corrida de la Feria de Cali. Certes il reste une course, demain, mais le cycle
est terminé et les trophées, déjà attribués. 4
Janvier – Cali (Colombie) – 10 ème corrida de Feria, en nocturne - Lleno : Totale déception provoquée par un lot
imbuvable del Paraiso. Correctement présentés (484, 490, 480, 478, 490,
470 Kgs) les toros de Jeronimo Pimentel furent, à part le troisième, un
lot très homogène en mansedumbre, soseria, et total manque de race, le
pompon revenant au cinquième, qui fut banderillé de noir. |
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LES TROPHEES DE LA FERIA DE CALI 5
Janvier : Ca ne traîne pas ! Tandis que les toreros de la dernière
corrida sont encore sous la douche, le jury se réunit. Un aguardiente, et
on y va !
Triomphateur de la Feria de Cali 2001/2002 : Cesar Rincon, idole des
colombiens, qui vient reprendre, comme ganadero, le sceptre laissé par le
matador. Maintenant, il va falloir confirmer, le 11 Janvier, à Manizales ;
le 26 février, à Medellin. A suivre, avec intérêt. |
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PABLO HERMOSO : PAS DE FUMEE SANS FEU…. 6
Janvier : On sait que cela barde très fort entre Rafael Herrerias,
bouillant empresa de la Monumental de Mexico, et Enrique Martin Arranz,
l’ombrageux apoderado de Joselito, Jose Tomas et Pablo Hermoso de
Mendoza… |
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MEXICO : PADILLA REVIENT « POUR LES ROIS »… 6
Janvier : Onzième corrida de la temporada grande, ce dimanche, à la
Monumental de Mejico. Ayant coupé une oreille, à l’occasion de sa présentation,
Juan Jose Padilla a été rappelé, faisant le paseo, cet après midi, aux côtés
de Mariano Ramos, Federico Pizarro et du rejoneador espagnol Martin Gonzalez
Porras, face à des toros de Celia Barbasosa. Pendant ce temps, on torée dans les lointaines provinces, et on se régale. Pablo Hermoso de Mendoza chevauche et triomphe à chaque sortie, et hier, en plaza de Boca Del Rio, près de Veracruz, Cavazos et Zotoluco ont chacun coupé quatre oreilles et un rabo, à des toros de Reyes Huerta. |
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EN ATTENDANT LE « ROI PONCE » 6
Janvier : Le bagages prêts pour s’envoler vers le Mexique, Enrique
Ponce a fait, hier, un vibrant déplacement vers le Puerto Santa Maria, où
une kyrielle de trophées l’attendaient, suite à la formidable saison
2001 dans la Plaza « la plus taurine d’Espagne ». N’oubliez
pas… « Celui qui n’a pas assisté à une corrida au Puerto Santa
Maria, ne sait pas ce qu’est une tarde de toros.. » Ce n’est pas
moi qui le dis… |
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2002 : CELA COMMENCE A BOUGER… 6 Janvier : La saison 2002 commence à chauffer ses moteurs. De partout arrive des nouvelles, des dates, des noms, des projets… et des anecdotes. Ainsi : A
Valdemorrillo, ex première feria terrible de février, où jadis sortaient
des monstres, dans une portatil, sous la neige parfois, les temps ont bien
changé. La feria existe toujours, mais a perdu de son charisme. Les
empresas se succèdent et se battent plus contre l’administration que les
éléments naturels. Ainsi, la Feria 2002 se déroulera du 5 au 10 Février,
présentant trois novilladas et trois corridas. Les cartels définitifs
doivent être présentés mardi, par l’Empresa Tauridia, mais, ils
viennent d’être refusés par la commission municipale, qui ne les
trouvent pas à son goût (N’a qu’à les faire, la commission !).
Copie donc à revoir, et vite. Pour les corridas, on murmure fortement les
noms, entre autres, de Juan Bautista, El Cordobes, Encabo, Jesus Millan… Il
semble qu’il y a eu confirmation, hier : Le « Vème Encuentro
Mundial de los Novilleros », se déroulera bien, cette année encore,
en plaza d’Illumbe, à San Sebastian. Les aficionados du Sud Ouest ont eu
peur, de se voir voler des passionnants week ends de Février-Mars, puis
qu’il se murmurait que la compétition allait déménager vers Vista
Alegre, à Madrid, qui avait passé accord avec la société mexicaine qui
chapeaute le tout. Nanay ! Cela se passera « chez nous ! »,
aux bords de la Concha.
Castellon se déroulera du 3 au 10 Mars : Six corridas, une de rejoneo
et une novillada (le 5 mars). Les ganaderias déjà engagées sont de :
Victorino, Palha, Jandilla et Hermanos Garcia Jimenez. La corrida des
cavaliers sera, à l’habitude, de Los Espartales, et la novillada, de
Fuente Ymbro |
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ON A « REINAUGURE » CARTAGNA DE INDIAS… 6
Janvier : C’est le président Pastrana, lui-même, qui a coupé,
hier, 5 Janvier 2002, le ruban de la réinauguration de la plaza colombienne
de Cartagena de Indias. 5
Janvier : Cartagena de Indias (Colombie) – Corrida de réinauguration
– ¾ de plaza (sur 15000 places) – Mucho calor :
La corrida du Socorro est sortie bien inégale, tant en présentation
qu’en comportement. En général, mansa et difficile. |
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MEXICO : UN COUP POUR RIEN… 7
Janvier : La saison continue, à la Monumental de Mexico. Elle avait
bien débuté. Elle risque de finir dans la division, suite au conflit
ouvert, entre Rafael Herrerias et Enrique Martin Arranz, respectivement
empresa de la Mejico, et apoderado de Joselito, Jose Tomas et Pablo Hermoso
de Mendoza (voir chronique d’hier – 5 Janvier) 6
Janvier – Mexico (Plaza Monumental) – 11ème corrida de
la Temporada – 10000 spectateurs environ – Beau temps, venteux :
La corrida a généré l’ennui. Les toros de Celia Barbabosa sont
sortis correctement présentés, mais faibles, sosos, mansos, sans aucune
caste. Le quatrième, très sérieux de présentation se révéla violent et
court. |
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APRES CALI…MANIZALES 7
Janvier : Tandis que l’Amérique latine a les yeux fixés sur l’Argentine
et les 40% de dévaluation de son peso, la Colombie espère une énième
rencontre au sommet entre le Président Pastrana et Tirofijo, le chef de la
guerrilla. En province, il n’est pas un jour où un attentat, une séquestration
violente, une attaque sauvage, ne ravagent les espoirs de paix. Hier,
c’est un bus qui a été lourdement attaqué, du côté de Cali…Cesar
Rincon déclarait l’autre jour, ne même pas pouvoir se rendre, ou vivre,
dans sa ganaderia, parce qu’en totale insécurité, comme la plupart de
ses amis ganaderos colombiens. Tellement facile, dans ces montagnes, de
monter une embuscade, et organiser « le rapt » de l’année. 6
Janvier – Cali (Colombie) – 12ème de feria (hors
abonnement) – 2/3 de plaza – Chaleur intense : Très bonne corrida
de Guachicono, de souche Torrestrella. Le lot est sorti léger (456, 460,
448, 466, 464, 448 Kgs), mais très bien présenté, et surtout très armé,
large et astifino. La corrida s’est montrée très brave au cheval, encastée
aux engaños, quatre toros étant nobles, avec beaucoup de piquant, étant
fortement ovationnés à l’arrastre. On donna vuelta posthume au quatrième
« Zalamero », N°58, 466Kgs. Un grand triomphe pour le ganadero. 6
Janvier – Duitama (Colombie) : Bonne et brave corrida de Mondoñedo.
Cinq des six toros ont montré de la noblesse. 6
Janvier – Manizales (Colombie) – Novillada de Feria – 1ère
du Cycle – Très bonne entrée – temps pluvieux : cinq novillos de
Salento et deux de Ernesto Gutierrez. Cinq sur sept « ont servi »,
mais les novilleros ont beaucoup pinché, perdant de nombreux trophées. Ce 7 Janvier, la Feria del Café débute avec une corrida d’Ernesto Gutierrez, pour Cesar Camacho, Manolo Caballero et El Juli. FERIA DE MANIZALES La feria de Manizales se déroulera du 6
au 12 janvier 2002. Elle comptera cinq corridas, une novillada et un
festival. |
MANIZALES : MANOLO CABALLERO, BIEN PARTI
Quand on débarque a Bogota-Eldorado, on file
aussitôt déguster un café, entre deux avions. Hombre ! Le café
colombien, en Colombie, ça doit être quelque chose ! Mieux que le
« petit noir » de chez nous, le « solo » andalou,
le « capuccino » des Romains. Bref, le nec plus ultra fait café. 7
Janvier – Manizales (Colombie) – 1ère corrida de le
Feria del Café – No hay Billetes – Soleil au début, pluie à la fin :
La corrida d’Ernesto Gutierrez Arango, ganaderia murubeña que mène
aujourd’hui son fils Miguel, est sortie d’inégale présentation (470,
472, 490, 486, 570 et 544 Kgs) , mais homogène d’armures… c’est à
dire, peu encornée. De la race au cheval, et de la noblesse à la muleta,
pour quatre d’entre eux, les deux premiers atteignant le grade de
« bobalicon », dont on ne sait s’il s’agit d’une qualité,
ou d’un « presque défaut » (cela dépend d’où on se
place). Quatrième et sixième firent la mauvaise tête, sans pour autant
être des monstres. Ce 8 Janvier : Toros de La Carolina, pour Guillermo Perla Ruiz, Alejandro Gaviria, Ramiro Cadena, que précédera le cavalier Fernando Lopez. Un cartel 100% colombiano. |
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TRIOMPHE DE CESAR RINCON, A MALAGA… 8
Janvier : Cela aurait pu être un titre « d’il y a six ans »…
De fait, il s’agit d’une actualité toute autre : Hier, 7 janvier
2002, Cesar Rincon, ganadero, a encore sorti un lot très brave, dans la
plaza de Malaga, au nord-ouest de la Colombie. Après Cali, le
maestro-ganadero continue sur sa lancée, et on attend avec impatience le
11 Janvier, à Manizales, pour voir si l’embellie se poursuit. |
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MEXICO : CA CHAUFFE UN PEU TROP…
Le cavalier Navarrais est piqué au vif, et
attend la suite des événements… Il a déclaré que l’Empresa de
Mexico devra lui signifier lui même, la rupture de son troisième contrat
à la Mejico, faute de quoi, il se présentera au portes de la plaza, le 5
février, avec ses chevaux.
Pour ce qui est de la corrida de Dimanche, à la Monumental, cela doit se
décider aujourd’hui. Actuellement, seuls El Juli et les toros de
Bernaldo de Quiros sont au cartel. |
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MANIZALES : LES COLOMBIENS NE FONT PAS RECETTE 9 Janvier : Pas
besoin d’être une sorcier… Depuis que Cesar Rincon s’est retiré du
toreo actif pour, d’une part, se soigner ; et par ailleurs, devenir
une ganadero d’importance… c’est un peu le désert dans l’escalafon
supérieur colombien. La corrida de Manizales, hier, vient le confirmer,
qui a rassemblé une « grosse » demi plaza, pour une corrida
entièrement « nationale ». Où que l’on regarde, on a du
mal à voir pointer un digne successeur de Rincon, et cela, malgré les
différentes aides, les différentes portes qu’il a ouvertes. Les
anciens stagnent, et les jeunes ont du mal à « sortir ». 8
Janvier – Manizales (Colombie) – 2ème de Feria – Un
peu plus de demi plaza – Chaleur : Six toros de « la Carolina »
(encaste Murube), très bien présentés, qui ont mis de l’ambiance,
soit parce que « très bons », comme le cinquième à qui
l’on donna vuelta posthume ; soit parce que très mauvais, comme le
septième, qui mit la panique dans le ruedo, « por muy manso ».
Les deuxième et sixième, nobles, furent très applaudis. Ce 9 Janvier, 3ème corrida de la feria del Café : Pepe Manrique, El Califa et Antonio Ferrera, face aux toros de Juan Bernardo Caicedo (souche Guachicono). Autre ambiance et autre résultat, probablement. |
MEXICO : PONCE ET JULI, DIMANCHE… 9
Janvier : Tandis que la division d’opinions se poursuit, au sujet
du conflit Herrerias Martin Arranz, dans les colonnes taurines de tous les
quotidiens, l’Empresa a confirmé , hier, le cartel de la 12ème
corrida de la Temporada Grande, dimanche, à la Monumental :
Pour la corrida du 20 Janvier, on pense à des toros de Teofilo Gomez,
pour Jorge Gutierrez, Zotoluco et Manolo Caballero. Ce n’est pas encore
officiel. |
CE N'EST QU’UN AU REVOIR, LA PAIX… 10 Janvier : Corrida
« de guerre et d’émotion », hier, à Manizales : La
guerre, ou du moins, une bataille, perdue par le Califa, qui prend trois
avis et une tonne de coups. Emotion avec Antonio Ferrera qui, encore mal
fichu, tombe la veste, comme il le fit à Dax, et assène au gens de
Manizales des tonnes de suertes « tous azimuts », qui
produisent l’effet habituel. Triomphe de deux oreilles. 9
Janvier – Manizales (Colombie) – 3ème corrida de la
Feria del café – ¾ de Plaza – Temps gris et pluvieux : Moins
bien présentés, en trapio, que ceux de Cali, les Guachicono de Juan
Bernardo Caicedo, purs Torrestrella, ont animé la corrida. Très armés,
astifinos, ils ont eu un comportement inégal, allant du manso figé, au
« brave-brave » et « noble-noble », comme le sixième,
du nom de « Sevillano », pour qui le public et le ganadero
demandèrent la vie sauve. La présidence refusa l’indulto, mais il y
eut vuelta d’honneur. |
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UN MEXICAIN EN GIRONDE
10 Janvier : L’apoderado du Zotoluco vient d’annoncer dans la
presse mexicaine que le Zotoluco serait à Floirac, le 28 avril, entouré
du Juli et Juan Bautista, face à une corrida de Montalvo. A confirmer.
Par ailleurs, il n’y a pas eu d’accord avec Valencia, pour les Fallas.
Cependant, il reste une grande chance de toréer à la San Jaime. |
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JAVIER VALVERDE, VERS L’ALTERNATIVE…
Vainqueur de « la Rencontre des Novilleros
2001 », à Illumbe, ex æquo avec Salvador Vega et Cesar Jimenez,
Javier Valverde sera du prochain concours, puisqu’on le verra au paseo,
en compagnie de Leandro Marcos et Julien Lescarret, face à une novillada
de Santiago Domecq. |
DES FLEURS POUR « LES MIMOSAS »…. 11 Janvier :
Il y a douze ans, Simon Casas montait un coup superbe : Monter,
en plein hiver, une feria de novilladas, réunissant les figures et promesses
de l’escalafon novilleril, et ameuter « tout le quartier aficionado »,
en présentant la bombe qu’allait devenir « Tono » Chamaco. La
« feria des Mimosas » était née, à Nîmes, et tous ceux qui ont
eu la chance d’y assister, se souviennent encore, probablement, des sacrés
moments passés avec Jesulin, Finito, le dit Chamaco, Denis Loré et la
surprise majeure du cycle, Marcos Sanchez Mejias. Les cartels de cette feria de Primavera 2002, celle du renouveau, sont les suivants : Vendredi 22 février, en
nocturne : Corrida mixte, avec quatre toros de Mari carmen Camacho,
pour David Luguillano et Juan Bautista, encadrant la présentation en piquée
de Jose Mari Manzanares junior, devant deux novillos de Victoriano del
Rio.
Certes, il y a toujours quelque chose à dire… mais qu’on les regarde comme
l’on veut, ces cartels ont le mérite de créer l’événement et donner « l’espoir
d’autre chose… » |
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LE JULI PROGRAMME
SES « DEFIS 2002 »
11 Janvier : Selon l’un des sites Espagnols que nous allons tous
consulter, avant d’écrire nos chroniques, histoire de confirmer quelque
bruit, vérifier quelque information, Julian Lopez « El Juli »
a dévoilé, comme l’an passé, son plan de bataille pour 2002. |
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RINCON, POUR
CONFIRMATION… FERRERA, POUR CONSULTATION
11 Janvier : La Colombie se réveille en fourbissant les armes de
sa déception. La paix s’éloigne… Tous les regards se portent sur le Caguan,
zone que la Guerrilla doit évacuer, dans les 48 heures, sinon… |
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RINCON : APRES CALI…MANIZALES
!
En effet, après la corrida de Cali, où le toro "
Subdito " fut gracié, et les autres ont chargé fort,
le matador ganadero a encore triomphé d'apothéose, hier, en
plaza de Manizales, sortant à hombros aux côtés des
matadors Dinastia, Victor Puerto et Eugenio de Mora, qui n'ont coupé
pas moins que 7 oreilles à sa corrida. 11 Janvier - Manizales (Colombie) - 4 ème corrida formelle
de la Feria del Café - Casi lleno - Grand beau : Grande corrida
de Las Ventas del Espiritu Santo, le ganadero, Cesar Rincon sortant à
Hombros, en compagnie de Dinastia , Victor Puerto et Eugenio de Mora qui
ont coupé 7 oreilles. Le délire était tel, dans le
public, que l'on n'a pas empêché De Mora de passer par le
" Porte Grande ", alors qu'il n'avait pas rempli la condition
à cet honneur : Couper deux oreilles à un même toro. Avant hier, 10 janvier, dans la nuit retombaient les échos du
grand festival en nocturne au bénéfice de l'Hôpital
de enfants. Le lot de Ernesto Gutierrez avait monté grande qualité,
et le 2ème " Silletero ", a été indulté.
Le festival a été en partie gâché par des panne
de lumière, qui plogèrent la plaza dans l'obscurité
et " cassa " un peu le rythme du spectacle. |
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MEXICO… EN ATTENDANT PONCE
ET JULI
12 Janvier : Grande ambiance pour la corrida de demain. Enrique Ponce est
arrivé hier à Mexico, au milieu d'une grande ferveur populaire,
de nombreux aficionados étant venus l'accueillir à l'aéroport.
Le valenciano a confirmé la grande tendresse qui l'unit au Mexique,
et sa volonté de venir donner le meilleur de lui même, en cette
plaza. |
MANIZALES : MANOLO CABALLERO,
" COMME UNE CATHEDRALE " !
Hier, lors de la dernière corrida, les toros du Paraiso ont fait
le quite à leur patron, Jeronimo Pimentel, mais au bilan final, c'est
la ganaderia de Cesar Rincon qui remporte, haut la main, le trophée
de la Feria. Que bueno, Cesar ! 12 Janvier - Manizales (Colombie) - Dernière corrida de
la Feria del Café - Lleno : Toros d'encaste Domecq du Paraiso,
correctement présentés, sans plus (474, 437, 440, 438, 480,
436 kgs). Un poil faibles, mais très corrects au cheval et noblones
à la muleta. Le sixième fut un grand toro, pour qui le public
demanda, un instant, l'indulto. |
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LES TROPHEES DE LA FERIA
DE MANIZALES
13 Janvier : Dans la soirée, les différents jurys de la Feria
ont rendu leur verdict, qui ne souffre aucune contestation. |
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MEJICO : " PLAZA LLENA ", CE SOIR ! 13 Janvier : Si vous voulez en être, dépêchez-vous
! Hier soir, il restait les 3000 billets réglementaires pour la
vente au guichet, le jour de la corrida. Ce soir, la plaza sera pleine,
et devant près de 43000 personnes, Ponce et Juli vont s'expliquer,
avec Antonio Urrutia et le jeune Casasola, pour témoins. Les toros
seront de Bernaldo de Quiros, qui, dit-on, sont bien présentés. 12 Janvier : Boca del Rio (Mexique) - Plaza llena : Toros de Montecristo,
corrects. On donna vuelta posthume au cinquième - Manolo Mejia
coupe l'oreille du premier - Rafael Ortega monte un vrai tabac, dans les
trois tiers : quatre oreilles et un rabo - Le Juli fait ce qu'il faut,
devant un lot irréguleir : Oreille et palmas. |
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VALENCIA : ON PREPARE LES
FALLAS…
13 Janvier : Déjà des bruits circulent fort, sur la préparation
de la Feria des Fallas de Valencia 2002, élaborée par la toute
nouvelle empresa " Cutiño - Ojeda ". Bien entendu, les
nouveaux patrons " del coso de la Calle de Jativa " veulent, d'entrée,
frapper fort, et marquer des points, car ils savent bien que le vrai travail,
du genre "comecocos " (casse tête), vient après,
sur toute la durée de la temporada, une fois éteinte "
la ultima traca " ! D'autres sources donnent, pour le 15 Mars : Corrida du Capea, pour Joselito,
Ponce, Juli - et pour le 19 Mars, dia de San Jose : Toros de Torrestrella,
pour Ponce, Barrera et le Califa. |
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MEXICO : EL JULI… CONTRE VENTS ET MAREES !
Bien sûr, on attendait le choc « Ponce-Juli ».
Il n’eut pas lieu. Mal servi, écoeuré, Enrique Ponce se laissa
distancer, mais, au vu du triomphe de son jeune concurrent, décida
d’offrir le sobrero. Bien pâle fut sa récompense. 13
Janvier : Mexico (Plaza Monumental) – 12ème corrida
de la Temporada Grande – Environ 41000 spectateurs – Temps détestable,
avec froid, pluie et mauvais vent : La corrida de Bernaldo de Quiros
est sortie lourde (562, 521, 495, 553, 564, 542, 566, 549 kgs),
correctement présentée, mais décastée, faible, sosa, « agarrada
al piso », c’est à dire, arrêtée. Les pires : 1, 2 et 6èmes.
Les 4 et 7èmes ont permis le toreo. Le cinquième se cassa un piton, en
sortant. Il fut remplacé par un Vistahermosa, parado. Voyant que tout lui
échappait, Ponce régala le sobrero de Xajay, qui débuta bien, mais
s’en fut a menos, très rapidement. Dimanche prochain, pour la 13ème, on parle de Jorge Gutierrez, Manolo Caballero et, peut-être Alfredo Gutierrez, devant du ganado de Teofilo Gomez. Tout reste à confirmer. |
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« SALAMANCA, A JULIO ROBLES »
Salamanque, bien sûr, mais toutes les plazas du
monde ont applaudi son toreo… Madrid étant l’une de ses arènes de prédilection,
Séville venant même la rejoindre, tout en lui refusant, injustement, de
lui ouvrir sa Porte du Prince… Et puis Béziers ! le sale coup !
dans une véronique, justement… le
toro noir du destin. Après d’immenses peines, mais aussi de profondes
joies, au milieu du campo charro et de ses amis, Julio Robles est parti,
il y a juste un an, vers « un autre campo », plus vert encore. Julio Robles a légué toutes ses affaires et souvenirs taurins à la Diputacion de Salamanca. Hier, on vient donc d’annoncer la création d’un musée, au souvenir de Julio Robles, où l’on pourra venir contempler des costumes de lumières, des trophées, les têtes des toros qui ont marqué sa carrière. On pourra aussi visionner quelques trois cents videos et feuilleter des milliers de photos. Ainsi donc, le « Maestro Julio » restera bien envie, dans notre « Cossio personnel ». Que bueno ! |
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LA PAIX, EN COLOMBIE… LA BAGARRE, PAS LOIN, BIENTOT….
15 janvier : Hier, à quelques minutes de la rupture finale,
l’Ambassadeur de France à Bogota, monsieur Daniel Parfait lisait le
communiqué issu d’une rencontre entre les belligérants et les représentants
de dix nations amies de la Colombie… Ce communiqué libérait d’un
coup de nouveaux espoirs, de nouveaux rêves de Paix, de dignité, de
reconstruction de tout un peuple… La Colombie reparle de paix,
aujourd’hui, et le monde entier, derrière elle. Si elle ne peut y
arriver toute seule, les vrais amis l’aideront, et la France est de ceux
là… Ojala ! |
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SAN SEBASTIAN : LES CARTELS DE LA GRANDE RENCONTRE…
Pour ce qui est des phases préliminaires du concours, les cartels sont
les suivants : Les demi finales auront lieu les 23 et 29 mars, face à deux novilladas de la Casa Chopera, respectivement, de Pablo Martinez Elizondo et Miranda de Pericalvo. La finale du 30 Mars se jouera devant un lot du Capea. |
AZCAPOTZALCO…
16 janvier : Va falloir vous y faire ! Vous risquez d’avoir à
prononcer ce nom plusieurs fois au cours de la saison. Et encore, c’est
facile, car il contient le mot très taurin de « capot »… Oh
bien sûr, je vous vois venir… on peut aussi penser à autre chose. A
votre guise ! l’important est de trouver le truc qui rendra les
copains ébahis d’admiration devant votre érudition taurine ! Azcapotzalco !
Facile : Az…capot…zalco ! Ben, mon vieux! A Mexico retombent les échos du grand triomphe du Juli, dimanche. Le garçon pèse sur le mundillo, programme ses triomphes et les met à éxecution. Rendez vous à la prochaine, pour une nouvelle sortie a hombros ! Es un figuron ! Dimanche prochain, on risque d’être à l’aise sur les gradins de la Monumental : On prévoit Rafael Ortega, Antonio Barrera et Fernando Ochoa, face à une corrida de Manolo Martinez. Les accompagnerait le cavalier Rodrigo Santos. Cependant, circulent également les noms de Jose Maria Luevano et Alfredo Gutierrez. Cartel officiel, révélé aujourd’hui. Pendant ce temps, pablo Hermoso de Mendoza déclare… « qu’il n’a rien à déclarer ! » Cependant, des tonnes de petits doigts nous disent qu’il va faire le paseo, le 5 Février, à la Mejico, même si pour cela, il a besoin d’un autre… coup de pouce ! Mais, chaque chose en son temps ! Pour le moment « Azcapotzalco » ! A vous! |
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ARLES : "OYEZ! OYEZ! BONNES GENS..." 16 janvier : C’est aujourd’hui que seront officiellement annoncés les cartels de Pâques, en Arles. A priori, selon le portal Mundotoro, ils compteraient de 6 corridas, une de rejoneo, une novillada piquée, et se présenteraient ainsi : Vendredi 29 Mars :
Novillada matinale, de Blohorn, pour Julio Pedro Saavedra, Leandro Marcos
et les débuts piqués de Jeremy Banti Tout cela, bien sûr, reste à confirmer…mais on ne doit pas être loin. Une feria qui essaie de sortir des chemins battus, se reposant sur les succès de l’an passe : Présentation des toros et présentation de nouveaux toreros. L’aficion suivra t’elle totalement ? A ver ! |
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"GONFLE, LE MEC...A! " 17 Janvier : Cet hiver,
on le sait, a connu de grosses bousculades au niveau de changements d’apoderamientos.
Bien entendu, cela s’est « presque » toujours fait « en
parfait accord et en toute amitié ! ». On verra bien la
suite… M’étonnerait, par exemple, que Victorino parte en croisière
avec Cesar Jimenez…
Fernandez Meca s’est gagné, à la pointe de
son courage, le droit de figurer dans les grandes ferias, et s’est
amplement justifié… en France. Comptant sur Simon Casas pour le faire
« rentrer » en Espagne, il semble déçu de n’y avoir pas
progressé. De plus, l’arrivée, à la « Casa Casas » de
trois toreros à projection plus médiatique, que sont Alfonso Romero,
Cesar Jimenez et Juan Bautista, a pu lui faire craindre de ne se retrouver
que face aux « dures de dures » et…amen ! Une qui serait bien bonne :
Que Stéphane Fernandez Meca signe… avec Victorino ! On sait
l’amitié qu’a le Sorcier de Galapagar pour le français, mais également
son admiration pour « un des toreros qui comprend le mieux mes toros ».
En souriant tout bas, on pourrait imaginer Victorino Martin, qui doit
quand même avoir une dent (et quand on voit sa mâchoire !) contre
Casas, au sujet de Jimenez, murmurer à l’oreille de Meca qu’il peut
essayer de le faire rentrer dans toutes les ferias où il est engagé,
charge à lui d’y briller, et ainsi, de se gagner d’autres contrats…
Et pourquoi pas ? Qui vivra, verra…
une fois de plus, dans ce monde taurin où les hommes sont capables de
coups de panache, ou de blues… contrairement à ces politico
lamentables, super vendeurs de parapluies, rois des « Vous n’avez
pas fait, quand vous étiez aux affaires… » qui se sont encore
illustrés, trois heures durant, hier, devant micros et caméras, tandis
que le chiffres de l’insécurité ont explosé, en France, et que 70%
des Français disent « Y en a marre ! » Lamentable démagogie !
Lamentable langue de bois ! Lamentable et triste incapacité à dire
tout haut ce qu’ils pensent tout bas… tandis qu’ils rigolent de ceux
qui le disent ! Ecoeurante « condescendance » envers les
gens du petit peuple qui leur posent des questions qu’ils détournent à
loisir. Pouahhh ! Et vous voulez donc que l’on vote pour vous ! A n’en pas douter, cette
nouvelle porte qui s’ouvre est primordiale. Elle est celle de la
progression, ou celle d’un nouveau placard. Le torero est assez
intelligent pour ne pas y avoir songé, et pris ses marques. |
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MEJICO: LE COUP D'HERRERIAS... 17 Janvier : Celle-là,
elle est bien bonne ! La corrida de dimanche prochain en plaza
monumentale de Mexico est purement annulée. Il n’y avait pas de contrat signé, mais effectivement, Tomas était « compromis », pour le 20, avec une corrida de Téofilo Gomez. Cependant, l’Empresa savait très bien qu’il n’aurait pas de nouvelles, et qu’un coup d’éclat de ce genre allait sceller sa décision finale, mettant de son côté une grosse partie de l’aficion. Que la corrida soit annulée pour cette seule raison… ça ! De fait, un coup tactique qui assoit définitivement sa position, d’autant que sa temporada n’est pas si mauvaise : 12 corridas et 26 oreilles coupées. En tête du bilan : Pablo Hermoso de Mendoza, Eloy Cavazos et Polo Casasola, avec trois oreilles, chacun ; Zotoluco, Juli, Jorge Gutierrez, Finito, Urrutia et Alfredo Gutierrez obtenant deux trophées, tandis qu’à une oreille, pointent Caballero, Padilla, Antonio Barrera, Jeronimo et le jeune Spinola. Sans oublier, bien sur, le faenon, sans trophées, du Morante de la Puebla… De son côté, Pablo Hermoso
de Mendoza doit gamberger, et préparer une réponse. Une chose est sûre:
Il veut toréer à la Mejico, le 5 Février. Et il y sera sûrement… La presse, par ailleurs, se fait l’écho des deux contrats du Zotoluco en plaza d’Arles. Outre la Miurada de Pâques, le diestro fera le paseo de la corrida concours, le 8 septembre, pour la Feria « del Arroz »… Accompagné de Denis Loré et Manolito Sanchez, le mexicain aura à lidier un toro du Partido de Resina et de Chafik. Dans l’attente, la saison mexicaine, en province, continue, avec la corrida de samedi, à Leon (département du Guanajato), avec au cartel : Enrique Ponce, Zotoluco et Jeronimo, face à un lot de San Miguel de Mimiahuapan. |
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POUR HERMOSO DE MENDOZA...VOYEZ CHOPERA!
Autant dire tout de suite que Pablo Hermoso de
Mendoza sera bien au paseo, lors de la grande corrida anniversaire de la
Monumental de Mexico, le 5 Février, qui pourrait bien réunir à ses côtés,
Ponce, Zotoluco et le Juli. Rafael Herrerias, le bouillant empresa de la
Mejico n’a jamais caché son amitié et admiration pour le rejoneador
(d’autant qu’il lui remplit sa plaza), mais avait juré qu’il ne
remettrait pas les sabots de ses fiers destriers dans son ruedo, tant
qu’il naviguerait à l’ombre de gens qu’il avait affublé de noms
d’oiseaux « qui ne sont même pas au Larousse ». De son côté,
seigneurial, Mendoza avait laissé tomber qu’il ne paierait pas les pots
cassés par les autres. Sous entendu « La guerre de Tomas, qu’il
se la mène à sa guise, mais qu’on ne me mette pas au milieu. Non, mais
des fois ! »
Enfin bref : Pablo Hermoso de Mendoza a préféré "le grand air"
aux sombres couloirs enfumés des « souterrains taurins »… |
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SE NOS FUE "DON CAMILO"...
18 Janvier : Une grande figure de la littérature Espagnole s’en
est allée, hier, vers d’autres pâturages. Se nos fue "Don Camilo"
Jose Cela... Aficionado, humaniste, il a su décrire les émotions, les rêves, les illusions des petits, des sans grade, de ces maletillas qui partent pour figurones del toreo et finissent « limpiabotas, por ahi ! ». Cependant, le temps d’une bouffée de cigare, il sut décrire les plus belles naturelles qui soient, avec un torchon graisseux, au fond d’une tasca du vieux Madrid.
Ainsi s’en va, « con clase ! », celui que a su si bien
montrer « sa vérité, avec des mots ». Une grande figure qui
s’en va, et qui aura, espérons le, l’épitaphe qu’il a souhaitée,
gravée sur sa tombe : « Ici reposent les restes d’un homme
qui est passé par cette vallée de larmes, en essayant de déranger le
moins de monde possible »… |
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On ne passera qu’un vague regard sur
l’interprétation des chiffres de la délinquance, par ceux qui, pour la
plupart, ont oublié de « s’ajouter aux statistiques » (il
n’est que d’écouter la radio, ou de lire « Le Canard »
pour savoir que nous allons avoir une campagne présidentielle « des
plus limpias », au-dessous de la ceinture).
Pour rester « dans notre monde à nous », on reprend la
posture du célèbre « penseur », mais « on change de côté »
(C’est vrai qu’à force, il doit avoir mal au dos, ce pauvre homme !) |
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COLOMBIE : DEUXIEME MI-TEMPS. 19 Janvier : Après les ferias de Cali et
Manizales, la Colombie va jouer la deuxième mi temps de sa temporada
taurine : Medellin et Bogota. Ce samedi 19 Janvier, première corrida, avec
une terna 100% colombienne, mais de grand intérêt : Face aux
« murubo-colomeños » de Dosgutierrez, Dinastia, Ramiro Cadena
et Guerrita Chico. LA TEMPORADA 2002 DE MEDELLIN Samedi 19 janvier : Toros de Dosgutiérrez
pour José Gómez Dinastía, Ramiro Cadena et Guerrita Chico. |
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MEXICO : « LES EAUX SE CALMENT… »
20 Janvier : Après une quinzaine « animée », au cours
de laquelle les sulfureuses déclarations de l’Empresa Herrerias étaient
régulièrement suivies d’un impressionnant silence d’Enrique Martin
Arranz, les choses se sont finalement éclaircies, avec la rupture annoncée
entre Pablo Hermoso de Mendoza et son apoderado. Tout s’est fait
correctement, et les deux hommes se rencontrant, hier avant le festival de
Guadalajara, au cours duquel le cavalier navarrais coupa quatre otreilles
et un rabo, tandis que son « ex », prenait la direction du
Venezuela, où Joselito torée aujourd’hui la corrida de la Presse, à
Valencia. Pendant
ce temps, la temporada suit son cours, en province. Vendredi soir, le
festival du Telethon, en plaza de Zacatecas (Mexico), a fait un plein
complet, mais les toros de San Martin ont un peu gâché la fête. Ont
triomphé Jorge Gutierrez, Miguel Espinosa, Zotoluco et le cavalier
Gonzalez Porras. Enrique ponce a monté un faenon, mais… six
descabellos. Très mal servi, le Juli s’est bien battu, et a pinché
trois fois. Peu importe ! Le primordial était de faire un « gros
résultat ». Mission accomplie. 19
Janvier – Puebla (Mexique) : Plaza « El Reliquario »
- « No hay boletas ! » : Toros du Real del Saltillo,
lourds et bien présentés, au comportement inégal. 19
Janvier – Leon (Mexique) – Plaza llena : La corrida de
Mimiahuapan est sortie bien présentée, mais sans grand jus. Ce dimanche, pas de corrida à La Mejico, pour les raisons que l’on sait. L’actualité portera sur Guadalajara, où Zotoluco, Jeronimo et Juli vont lidier un lot de Fernando de la Mora. |
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JOSELITO…POUR UNE « PLUME D’OR ». 20 Janvier : Corrida de la Presse, aujourd’hui, à Valencia, au Venezuela. La Monumental, que l’on appelle aussi « la plaza del Palotal », ou « de Santa Rosa », revêtira ses plus beaux atours, pour cette corrida de la Presse, où les diestros concourent pour la fameuse « Plume d’Or ». Ce trophée, tout au long des années, s’est vu attribué à de grands noms de l’Histoire de la Tauromachie moderne : Ainsi, Curro Giron l’a obtenu quatre fois ; le Mexicain Manolo Martinez, trois fois ; A deux reprises : Cesar Giron, Capea, Ortega Cano, Leonardo Benitez, Bernardo Valencia. De leur côté, Antoñete, El Viti, Efrain Giron, Paquirri, Eloy Cavazos, Tomas Campzano, Cesar Rincon, Finito de Cordoba et Morante de la Puebla le gagnaient, une fois. Ce soir, face à des toros colombiens d’El Capiro, le cartel sera composé de Bernardo Valencia, Jose Miguel Arroyo « Joselito », et Miguel Abellan. Après son triomphe équatorien de Quito, et à cause son échec « diplomatique » de Mexico, Joselito va faire le maximum pour emporter le trophée, ratifiant ainsi les bonnes dispositions affichées à la veille d’une temporada qui pourrait bien le voir remonter au plus haut du ranking torero. Quant à Abellan, qui n’a pas fait les Amériques, cette année, nul doute qu’il verra là, une bonne occasion de se distinguer, et de se rappeler aux bons souvenirs… de la Presse. |
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COLOMBIE : DEUXIEME MI-TEMPS (suite)
20 Janvier : Catastrophe ! la corrida d’ouverture, hier, à
Medellin, n’a rien donné. Après quinze ans d’absence, les toros de
Dosgutierrez sont repartis
pour quinze autres d’exil. Un fracaso ganadero total ! 19
Janvier – Medellin (Colombie) – 1ère de la temporada
– Demi arène – Soleil : Très mauvais lot de Dosgutierrez, homogène
de poids (520, 500, 502, 500, 501, 464 kgs), mais pas de trapio, ni de
pitones. Le sixième fut un ultra veleto, ultra dangereux, qui ne laissa
approcher personne aux banderilles, les toreros cédant à la panique,
tandis que le public jetait à la plaza tout ce qu’il avait sous la
main. Toros mansos, probones, avec du sentido, souvent. Seul le cinquième
permit quelqu’ébauche de bon toreo. 19
Janvier – Bogota (Colombie) – Novillada d’ouverture -
Media plaza – Soleil, mais froid : Grosse novillada d’Icuasuco,
de provenance De la Corte et Nuñez. Une vraie corrida de toros, charpentée
et armée. De la caste et de la force, mettant les toreros à rude examen.
Le ganadero, Julio Jimenez dut saluer, à la mort du bon cinquième, qui
aurait mérité vuelta. |
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MALDITO DOMINGO…
21 Janvier : Les années 80/90 résonnent encore de la lugubre
chanson des U2, « Sunday, bloody Sunday ». Pour de
raisons culturelles, religieuses et politiques, cet hymne à la détresse
humaine, à la révolte contre la folie des hommes, restera comme le
tocsin qui martèle nos mémoires au souvenir du terrible conflit
d’Irlande. « Ce dimanche là, on passa l’indicible… » 20
Janvier – Valencia (Venezuela) – 32ème Corrida de la
Presse – Gros ¾ de plaza – Enormement de vent : Pouah ! La
corrida du Capiro fut un désastre : Correctement charpentés, mais légers
(436, 476, 450, 468, 480, 478 kgs) ; armés « réduits »,
les toros colombiens sont sortis mansos, tirant a « muy mansos ».
Désastre ganadero. 20
Janvier – Bogota (Colombie) – 1ère corrida de la
Temporada - Media plaza –
De la pluie entre les cinq et sixième toros : Pouah ! La
corrida d’inauguration de la plaza Santamaria, le 18 février 1931,
avait été un désastre. Celle qui a inauguré la saison 2002, aussi. Les
toros de Clara Sierra n’avaient pas un historique suffisant pour sortir
ici. Pourtant, ils avaient un pedigree : Alcurrucen et Torrestrella.
Présentation inégale (467, 540, 492, 485, 487, 499 kgs), mais surtout un
total manque de race, les toros s’arrêtant aussitôt, se défendant,
tirant gañafones. Nada.
Maldito domingo ! 20
Janvier – Guadalajara (Mexique) – Lleno : Toros difficiles de
Fernando de la Mora – Zotoluco s’y met, vaillamment. Vuelta et ovation
– Le Juli fait la moue, puis, franchement la gueule ! Le public
aussi : Pitos y bronca – Jeronimo fait comme il peut, se bat pour récolter
quelques bravos. Un domingo « muy negro » ! 20
Janvier – Los Palacios (Espagne) – Plus d’une demi plaza :
Domingo Valderrama a pris six toros de Luis Albarran, correctement présenté,
qui ont fait leur devoir au cheval, ont chargé à la muleta, mi nobles,
mi fourbes. |
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INFORMATION « A LA UNE »…
22 Janvier : La « course à l’information », on le
sait, est une quête permanente, d’autant que liée à des contingences
économiques… que « les 35 heures » ne vont pas arranger.
Alors, « Scoop toujours prêt ! ». On renifle le bon coup ;
on cherche l’image qui choque, le mot qui fait mouche… Bien sûr, on
va essayer de filmer les larmes du malheur, de façon à toucher la France
profonde…au plus profond. Puis, sur le même ton, la présentatrice
vedette, froide blonde même pas platinée, va poursuivre sa plate
litanie, passant en revue les malheurs d’un quidam qu’on aura oublié
dans la seconde, et le dernier but en or de Zizou. L’information coule,
inexorable, un malheur, plus horrible encore remplaçant la dernière tragédie.
C’est ainsi.
Dans « les Toros », la bagarre est la même,
quoiqu’elle se situe à des niveaux différents. Un exemple : La
« Bataille » autour des cartels des « Fallas de Valencia ».
On sait que de multiples tracas viennent troubler la sérénité des
nouveaux empresas Cutiño et Ojeda. Plusieurs « portales »,
sites taurins, en font état. Par contre, il est tout à
fait normal de mettre en avant le travail de ceux qui apportent «quelque
chose de plus », dans ce labyrinthe de bruits divers, de
suppositions, de conjectures, de plans sur la comète taurine…même si,
« rien n’est sûr, ni définitif ». FALLAS DE VALENCIA 2002. (première approche) 9 Mars : Novillada
sin picar A priori, les affiches des 10, 13, 17 et 19 sont sûres. C’est, du moins ce que nous dit notre correspondant à Valencia. Mais… |
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CA CHAUFFE…AUX QUATRE VENTS !
23 Janvier : Accrochez-vous, il va y avoir du vent, aujourd’hui.
« Ca y est ! - vous dites-vous – manquait plus que cela…
voilà qu’il fait dans la météo, maintenant »… Côté « Toros », cela « risque » de chauffer ! L’histoire de « la Vache folle » se traîne lamentablement, parce que « des cravatés » et « les fonctionnaires qui fonctionnent » ne veulent pas prendre la décision de lever l’interdiction de mettre en vente les viandes de toros « muertos a estoque ». Le rapport Badiola a émis des conclusions tout a fait négatives sur le risque pesant sur les toros de combat. Jusque là, tous les cornus combattus en plaza devaient être incinérés, l’Etat prenant en charge une grosse partie des frais de transports des carcasses et leur incinération. Malheureusement, cette subvention a pris fin avec décembre 2001, et maintenant : « Vous devez toujours incinérer les toros morts, mais on ne paie plus un kopeck ! » C’est ainsi que la corrida de Domingo Valderrama avait été repoussée, et que, pour cause de « frais divers », l’empresa aura perdu de l’argent, dimanche dernier. C’est ainsi que les ferias d’Ajalvir et de Valdemorillo sont en danger, car trop petites pour provoquer le scandale. Si cela continue, ce sera un gouffre financier. Cependant, Castellon et Valencia approchent, et là, à n’en pas douter, les « cravatés » vont se remuer... N’ont pas envie de perdre leur place au callejon, avec puro y coñac… Veulent être sur la photo !
Ca chauffe à Valencia ! Les cartels des Fallas doivent être
présentés à la commission de la Comunidad, jeudi prochain, et pour le
moment, on est sûr de quelques bribes : Les contrats de Ponce, Juli,
Joselito. Jose Tomas a mis un tel souk, avec ses prétentions, qu’il va
y avoir du monde au tapis, certains toreros tels que Finito de Cordoba,
Manolo Caballero ou Victor Puerto, n’acceptant pas de se voir reclus ne
des cartels « mineurs »… Ayant triomphé l’an passé, on
peut les comprendre. |
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CA CHAUFFE, A MEXICO...
23 Janvier : … Mais là, c’est normal ! La suspension de la
corrida, dimanche dernier, à la monumental, fait grand bruit. Le
responsable de l’Association Nationale des Matadors, Mauricio Portillo
vient de déclarer, en substance : « Il est lamentable qu’ait
été interrompue les bonne série des corridas en plaza de la capitale.
Jose Tomas devait respecter l’accord établi, via son apoderado, avec
l’empresa de la Mejico. Par ailleurs, nous sommes ici pour défendre les
intérêts des toreros, mexicains et espagnols.
Nous allons donc veiller à ce que soit respecté l’accord passé
entre Pablo Hermoso de Mendoza et l’Empresa, au sujet de la corrida
anniversaire du 5 Février… »
En attendant, le cartel de dimanche prochain, 27 Janvier, est
définitif : Zotoluco, El Juli et Ignacio Garibay, devant un lot de
Fernando de la Mora. On y adjoindra le cavalier Rodrigo Santos, devant un
toro de Manolo Martinez. |
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CASTELLON DE LA PLANA - LA MAGDALENA 2002 24 Janvier : Plusieurs médias
espagnols, en particulier « La Razon », dressent un avant-projet
des cartels de La Magdalena de Castellon de la Plana, qui ouvre, cette année,
« le bal des grandes ferias ». Annonce officielle, par
« l’Empresa Taurocastellon », samedi. A priori, sont définitifs les cartels de 7,8, 9 mars, et la terna novilleril. Cependant, la dernière parole reste à l’organisateur qui dévoilera officiellement « l’officieux », samedi. Patience, donc, et… attendons Madeleine ! |
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OU VA DONC PACO OJEDA ? 24 janvier : De deux
choses l’une, et même « de trois »… Où
va Paco Ojeda ? Lima l’a accueilli avec bienveillance, avec
« cariño », et certes, sa première faena a fait mouche.
Mais, après… Bien sûr, on lui a vu faire « des diableries »,
au campo, et s’il réussit à les répéter, en pleine feria, pues… Mais avant cela, et on le murmurait, il y a peu, répercutant ainsi « quelque bruit mexicain », Paco Ojeda va confirmer son alternative, en plaza de Mexico, le 3 Février, aux cours des grandes corridas dites « de l’anniversaire ». Au cartel : Miguel Espinosa « Armillita », Paco Ojeda, Enrique Ponce et Rafael Ortega. Attention ! ce sera là un gros examen de passage, et l’Aficion capitalina, qui a entendu parler de l’Ojeda des années 83/86, mais ne l’a jamais vu, risque de « sortir la loupe »… Nous aussi, Nîmois, Dacquois, gardons tous en mémoire « notre » Paco. Et il est bien certain que du côté de Jerez, Malaga, du Puerto et Séville… itou ! Aussi l’impact des premières sorties sera t’il primordial. Ou on lève le sourcil, en disant « Bon Dieu ! qu’est ce qu’il va nous faire ? Courrons.. » Ou alors, on rentrera déjà chez soi, avec le poids d’une grande fatigue, maugréant le satané « refran » : « Corrida de expectacion… corrida de decepcion ! ». Franchement…vaut mieux préparer des vitamines. |
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LA MALCHANCE DES DOMECQ...
24 Janvier : Comme quoi… on peut être « riches à millions »,
on en a pas, pour autant, le bonheur garanti. Imaginez la malchance qui,
sur un an, s’est abattue sur la Casa Domecq. Ce terrible attentat, tout
d’abord, en Juin, contre leurs chevaux. La longue agonie de leurs
montures, compagnons de combat, frères de gloire… Voir ces pauvres étalons,
la chair à nu, l’œil implorant… De quoi en perdre la boule ! Et
en plus, l’attentat n’était pas dirigé contre eux… on s’est
trompé de camion ! Terrible !
On pense à un accident similaire, arrivé à Paquirri, à la veille de la
Feria de Séville 79 : Grosse chute, le cheval lui roulant sur le
corps. Inconscience totale. De son propre témoignage, le maestro de
Barbate « était parti, loin », et disait même avoir retrouvé
sa mère…et avoir longtemps bavardé avec elle. Dix jours après, il était
revenu parmi les vivants, et triomphait à la Maestranza. |
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SAN
CRISTOBAL EST REVENU…
24
Janvier: L’actualité taurine se déplace vers le nord de l’Amérique
du Sud! Bien sûr, on ira passer les week end en Colombie, à Medellin et
Bogota… mais, c’est maintenant le Venezuela qui attirera les regards.
Petites ferias qui n’ont plus l’impact, ni l’importance qu’elles
avaient. Cependant, des choses à suivre, dans la mesure où elles
permettent de voir fonctionner les toreros consacrés, mais aussi ceux qui
pourraient faire du bruit, à un mois de l’ouverture de la saison en
Europe. Attention,
petite feria, mais… 23000 places, à la monumental de San Cristobal.
Elle fut inaugurée le 18 Janvier 1967 et le cartel n’était pas des
moindre, voyez plutôt : Antoñete, Curro Giron, Paco Camino et
« El Pireo ». |
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MEXICO : « ENCORE QUELQUES PETITS VERRES… »
25 Janvier : On rit un peu, mais vraiment, on espère « qu’ils
s’en jettent un », de temps en temps.
Hier soir, l’Empresa de la Monumental restait dubitatif, et décidait
« d’abandonner l’eau » pour quelques instants, histoire
d’y voir plus clair… d’autant qu’arrivait un fax du Juli déclarant
qu’il ne voulait pas qu’on touche quoi que ce soit à ce qui était prévu…
En attendant, Juli torée, dimanche, à la Mexico ; Ojeda sera bien
au paseo du 3 Février, et Morante de la Puebla reviendra, le 10 Février. |
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VALENCIA : ON Y EST PRESQUE…
25 Janvier : Les cartels des Fallas sont probablement « gravés
dans le marbre ». Ce fut un dur accouchement, et deux toreros en
sont les victimes : Finito de Cordoba et surtout, Victor Puerto. FALLAS DE VALENCIA
2002. |
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SAN CRISTOBAL : "FOLKLORIQUE", LE DEBUT…
25 Janvier : La feria de San Cristobal, au Venezuela a débuté dans
le scandale. Du sorteo à la salida a hombros, générale, la journée a
été parsemée d’incidents douteux, détestables, qui ne grandissent en
rien le Toreo en général, et les autorités taurines vénézuéliennes,
en particulier.
24 Janvier – San Cristobal (Venezuela) – 1ère de Feria
– ¾ de plaza (sur 23000) : Quatre toros del Paraiso, inégaux en
présence, en cornes et en comportement. Deux toros de Rancho Grande,
sortis 4 et 5èmes, tout aussi inégaux en tout, mais dont le premier fut
indulté, grâce au show, monté par Javier Conde. Ce vendredi, 25 Janvier : Leonardo Benitez, Rivera Ordoñez et Juli, face, théoriquement, à des Rancho Grande. |
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EL JULI RESTE LE PATRON.
A Mexico, où Julian Lopez rencontre, demain, le
Zotoluco, avec Garibay pour témoin, on essaie par tous le moyens de faire
entrer Pablo Hermoso de Mendoza au cartel du 5 Février, scellant ainsi
l’amitié un moment perdue, et soudain retrouvée. On y était presque. Hier, le jeune madrilène n’a pas fait de détails, au Vénézuéla. Trois oreilles, « à fond les manettes ! », lavant ainsi les mauvais souvenirs de la veille. Certes, les toros étaient « chiquitines », mais le résultat est là : Une difficulté, un doute… on fronce les sourcils, on met le turbo, et c’est réglé. « Il » est le patron. La feria de San Cristobal peut continuer sans lui… Cinq oreilles en deux corridas ! Les autres n’ont qu’à s’accrocher ! 25
Janvier : San Cristobal (Venezuela) – 2ème de la
Feria de San Sebastian – Plein : La corrida de Rancho Grande fut
discutable en tout, surtout en trapio. Cependant, le sixième « Ranchero »,
fut honoré d’une vuelta posthume, lavant ainsi les mauvaises sorties de
ses collègues. Ce 26 Janvier, la troisième, avec El Cid, El Fandi et Ramon Guevara, devant des toros de San Jeronimo. |
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CASTELLON… ON DEVOILE MADELEINE.
26 Janvier : L’empresa de Castellon de la Plana dévoile, ce
samedi, les cartels de la Magdalena 2002. A priori, ils seront tels que répercutés
« ci après »… |
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WEEK-END COLOMBIEN…
26 Janvier: On continue à discuter de Paix… à coups de canon! Hier, un
attentat a fait cinq morts et trente blessé, à Bogota. Une bicyclette piégée,
devant un restaurant. C’est ainsi! Cependant, la Colombie veut y croire,
et poursuit son bonhomme de chemin. Dios dira ! |
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ANTONIO FERRERA : UNE BOMBE A MEDELLIN…
Ainsi donc, comme prévu, Antonio Ferrera entre
dans le quarteron des gros triomphateurs de la saison américaine
2001/2002. A n’en pas douter, il va mettre également le feu,
aujourd’hui, à la Santamaria de Bogota. Sa saison
en Europe débutant dès la feria de Castellon, Antonio Ferrera
risque bien d’être une des grosses attractions de la temporada. Certes,
il ne mettra jamais les « Ponce Juli Tomas » en danger, mais
il peut jouer un rôle d’animateur, remplir les plazas, et « se
faire riche ». Bien que n’étant pas torero « de notre dévotion »,
c’est vraiment tout le mal qu’on lui souhaite. 26
Janvier – Medellin (Colombie) – 2ème de la Temporada
– Casi lleno – Grand beau temps : La corrida débuta par un
vibrant hommage à Fernando Botero. Vuelta al ruedo, sous les fleurs et
les flonflons d’une harmonie de jeunes musiciens que le génial artiste
a entièrement équipée. Puis, la corrida débuta, dans un climat
favorable à l’émotion. 26
Janvier : San Cristobal (Venezuela) – 3ème de Feria
– ¾ de Plaza : Corrida « regular » del Paraiso, de
Jeronimo Pimentel. Seul le cinquième, du nom de « Carucho »,
fut un grand toro, très brave, auquel on donna vuelta posthume. L’actualité portera, évidemment, sur Mexico, où se produira El Juli, dans le contexte que nous savons, flanqué du Zotoluco et du jeune Garibay, face à une corrida de Fernando de la Mora. A cheval, Luis Carredano remplacera Octavio Sanchez, qui s’est fracturé la main gauche. |
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LAS
COSAS EN SU SITIO…
28 Janvier : « Chaque chose à sa place… ! » Que
ce soit « à gauche », ou « à droite », les
cravatés se rassemblent et jouent sur les mots, chacun de leurs apôtres
les applaudissant, béats d’admiration devant tant de beau langage, de
bel esprit, et de lamentable « soseria »… Votez pour nous,
et cela continuera ! Du côté de la Colombie, Ferrera n’a pu rééditer, à Bogota. Il y a eu des oreilles coupées, mais, le gros triomphateur du week end sera Fernando Botero, et cette colombe, qu’il a lancée, hier, du milieu de l’arène tandis que des millions de Colombiens attendent de vivre en paix… 27
Janvier : Mexico (Plaza Monumental) – 13ème corrida
de la Temporada Grande – 33000 personnes, environ – Beau temps :
Il s’est coupé cinq oreilles, pas toujours à bon escient, les président
n’étant guère à son aficion. Corrida de Fernando de la Mora, bien présentée,
sans grand éclat au cheval, et sosa à la muleta. Cependant, de la
mobilité, en particulier chez les 4 et 6ème de lidia ordinaire.
Ignacio Garibay ne fut pas à la fête, devant
son premier. Un poil dépassé, il se fit balader et tua très mal.
Palmas. Voyant que les colègues avaient coupé, il se lança, à corps
perdu, dans le dernier combat.Larga à portagayola, et un gros tampon,dont
il sortit avec un mauvais coup à la jambe gauche. Très vaillant, il sera
bien à la cape, et montera une bonne faena, débutée genoux en terre.
Vibrato, au début, le toro allant à mas. Bons détails d’artiste,
avant un trois quarts d’épée, poussé à fond, et sortant volteado.
Deux oreilles d’émotion et de joie, tandis que le public s’en allait
porter les trois toreros a hombros. En un mot… « Lo pasaron bien ! » 27
Janvier - Bogota (Colombie) – Deuxième corrida de la Temporada –
¾ de plaza : Les trois toreros ont brindé un toro à Botero, Rey de
la Fiesta. Corrida d’Achury Viejo, correctement présentée, mais pénible,
la plupart arrivant très courts, à la muleta.. Les meilleurs : 2 et
5ème. 27
Janvier - San Cristobal (Venezuela) – Dernière de Feria – Un peu
plus de Media plaza : Six toros du Prado, mansotes, mais offrant des
possibilités. Les Vainqueurs de la
Feria : |
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TEMPORADA 2002 : EN VOITURE !
29 Janvier : Il y a « plus » d’un parallèle entre un
torero et un pilote de formule un… Mais s’il n’en fallait garder
qu’un, on pourrait citer celui ci : Deux hommes qui sortent de la
chambre d’un hôtel, en ne sachant pas s’ils y reviendront, vivants,
trois heurs plus tard… Adulés, couverts d’or, pour certains, ils sont
« tous nus » devant le Destin, et ne peuvent, pour la plupart,
que recommander leur âme à celui qui, là haut, à intérêt, quelque
soit son nom, à être grand aficionado et meilleur supporter. Car, pour
le reste, c’est dans les mains des hommes que repose leur avenir.
Apoderados, veedores, membres de leur cuadrilla, empresas, public, presse,
pour les uns… Directeurs d’écurie, sponsors, ingénieurs, mécanos,
public, presse… pour les autres… Ils sont entourés des plus belles
femmes, célèbres ou « amateurs », mais au
fond, ils sont des grands enfants, bien seuls, que l’on admire
parce qu’ils vont se jouer la peau, un dimanche après midi, sur le
sable d’une arène, ou sur un cercle de goudron… Côté
« Toros », l’UVTF s’est mise en colère… « Vous
avez afeité, messieurs ! C’est pas bien ! On vous admoneste ! »
Ca fait un peu penser aux TIG (Travaux d’intérêt général). Pour ne
pas avoir à incarcérer un jeune morveux qui a tiré un sac à main, ou
cassé une cabine téléphonique, on le condamne à tondre les pelouses
municipales, en prenant le temps qu’il veut, encadré des employés
municipaux, qui en font tout autant, en général… Côté
« Toros », la saison a débuté, avec la Feria d’Ajalvir, près
de Madrid. Elle est baptisée « la première feria »… comme
Bayonne, « la première Ville Taurine »…en arrivant
d’Espagne. C’est pas le tout, il faut le prouver ! Et, pour ce
qui est d’Ajalvir, on repassera. Deux corridas de toros, une de rejoneo.
Les deux premières furent des fours économiques et artistiques, les
cavaliers s’en sortant comme ils pouvaient, en particulier le jeune
Alvaro Montes, qui tua mal. Pas un chat dans les gradins, des toros mal présentés,
desmochados (Admonestation !), faibles, sans caste, sans race, sans
rien. Le premier jour, Curro Martinez, El Renco et Sanchez Pereda se sont
fait peur pour rien. Dimanche, heureusement, cela s’est mieux passé.
Certes, les toros de La Laguna n’étaient pas foudres de guerre, mais
ils avaient de la présence et ont chargé. Au tableau de marque :
Trois oreilles pour Encabo, qu’i va falloir suivre, et trois pour Robleño,
à découvrir, tandis que le petit Ramirez coupait un trophée d’entraînement,
avant Castellon et Valencia, mais surtout, avant le Mexique où il
pourrait bien faire apprécier son toreo fino, en février.
En France, on débutera à Samadet… La aussi, nostalgie : Le
novillo de Sepulveda, et la faena de Manzanares… Le terrible « unico
espada » de Lagravère… Souvenir, souvenir ! |
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MEXICO : FRACTURE DU PERONE POUR GARIBAY…
29 Janvier : Les toreros sont vraiment des types incroyables.
Dimanche, Ignacio Garibay se met à portagayola, prend un tampon terrible,
se relève en grimaçant et boitant bas. Mais il est torero. Aussi, il
serre les dents, mène toute la lidia, fait une grande faena, débutée
les deux genoux en terre, tue son toro, en sortant accroché, coupe deux
oreilles... et sort a hombros, en compagnie du Zotoluco et du Juli. |
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MEXICO : ON NE BOUGE PLUS !
29 Janvier : Les affiches du 56ème anniversaire de la
Monumental de Mexico ont été officiellement annoncées, hier. Deux
corridas de super lujo, le 3 et 5 Février. On a imaginé, un moment
offrir une nocturme, le lundi, à Hermoso de Mendoza. Vu la situation économique
du pays, on a préféré renoncer, et Pablo a perdu la
bataille… Il ne sera pas au cartel. Juli « dijo que no » ! |
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AUX ANTIPODES DE L’AFICION…
Quand on constate tout cela, qu' on lit tout cela, que l’on voit les
salissures infligées à des monuments ou vestiges toreros, on se dit que
« nous sommes, quand même, dans une drôle d’époque, et une drôle
de planète… ». On peut assassiner, violer, salir un enfant,
meurtrir à jamais un avenir… Non! Aucune autre mission n’est, à leurs
yeux, plus digne combat : Interdire la corrida ! |
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FLASHES…DE CI, PAR LA…. 30 Janvier : L’actualité court et court encore… Rattrapons la, si on peut : Le rejoneador Antonio Domecq, victime de l’accident que l’on sait, au cours d’un tentadero, est toujours hospitalisé dans une clinique madrilène. Son état s’améliore très lentement, mais il souffre toujours de « passages à vide », de pertes de toute mémoire, de tout repère. Le caillot de sang formé dans son cerveau va régressant, et les médecins suivent ce processus avec espoir et sagesse. De toutes façons, il semble que les frères Domecq ne seront pas, ensemble, aux Fallas de Valencia. Après la tragédie qui s’est abattue sur eux en juin dernier, la malchance, décidément, ne veut pas rompre le combat Jose Antonio « Morante de la Puebla », sera au cartel d’Olivenza, le 3 Mars, aux côtés de Joselito et Jose Tomas, devant des Juan Pedro Domecq. La veille, Ojeda aura réapparu, accompagné du Juli. Par ailleurs, le torero de La Puebla del Rio se verrait proposer trois contrats à la feria d’avril de Séville, sorte de compensation au fait qu’il ne serait pas au cartel de la corrida du Dimanche de Pâques. Pour cette traditionnelle corrida événement, on se dirige de plus en plus, vers un : Paco Ojeda, Jose Tomas, El Juli. Valladolid vient d’honorer Juan Mora, auteur de la meilleure estocade de la feria 2001, à un toro de Castillejo de Huebra. Mora avait été remarquable, tout au long de cette corrida. Le précédent trophée avait été remporté par Joselito. En lui remettant l’imposant toro de bronze, le maître de cérémonie a évoqué le toreo de Juan Mora, en plaza de Valladolid, et en particulier, une énorme faena à un Victorino, en 88. Malheureusement, l’extremeño, véritable « pinchauvas », avait tout gâché, avec l’épée. Juste donc retour des choses, avec cette estocade 2001. Sympathique moment, et un Juan Mora qui se remet lentement de sa grave cornada de Jaen, en octobre dernier. Le Niño de la Capea est au Mexique. Parmi les déclarations faites à la Presse, il a porté au plus haut l’exemple du Zotoluco, et du cheminement accompli pour se faire une place respectée dans l’escalafon espagnol. Par ailleurs, il a précisé qu’il n’était pas question, pour le moment, que son fils attaque une carrière taurine. « Il a ses études à finir, et de toutes façons, je m’arrangerai pour lui sortir « ça » de la tête ». Oui, oui ! On verra ! Vient de se fonder le G.E.S.T : « Groupement des Entrepreneurs de Spectacles Taurins ». Syndicat professionnel des responsables d’arènes et autres organisateurs, qui ont, aussi, besoin de travailler ensemble pour le bien de tous. Les statuts sont déposés ; on attend la parution au Journal Officiel. Président : Alain Lartigue… The right man at the right place ! |
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L’ORGUEIL TORERO…
31 Janvier : Qu’ils toréent 120 corridas par an, ou 10… les
toreros ont en eux, cette espèce de fierté guerrière que montrent ceux
qui ne savent pas s’ils seront encore vivants, demain. On aura beau
« choisir » les toros, afeiter à outrance, piquer « muy
trasero », ils resteront le mystère permanent, qui peut tourner au
cauchemar, en deux secondes.
Cette temporada va nous donner l’occasion d’assister à de probables
sautes de « pundonor », d’orgueil torero… Elle débute
dans une ambiance feutrée, sourde, presque sournoise. |
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MEXICO : TOUT EST PARE !
31 Janvier : La fièvre monte à El Paso. Classique ! Mais, à
Mexico aussi. Les deux corridas dites « de l’Anniversaire »,
font pas mal de bruit… Les toros de Teofilo Gomez sont au corral, pour
la confirmation d’alternative de Paco Ojeda, dimanche. Corrida lourde,
bien présentée. L’histoire, pour le moment ne dit pas si Herrerias a gardé deux places de tendido pour inviter Hermoso de Mendoza, comme il l’avait claironné. C’est probable. Mais Mendoza refusera. C’est aussi probable ! Question… d’orgueil torero ! |
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