Pepin LIRIA

PEPIN LIRIA (Jose LIRIA FERNANDEZ)
Né le 10/5/70 - Cehegin (Murcia)

Premier costume :
Première piquée : 8/4/90 - Cehegin (Murcia)
     Novillos de Soto de la Fuente, avec V.Bejarano et M.Carrasco
Présentation en France : 16/8/90 - Collioure - (Blanc et or souligné noir)
     Novillos de Isaias y Tulio Vazquez, avec J.Zarnora, et L. de Pauloba 
Présentation à Madrid : 29/4/93
- (Bleu ciel et or)
     Novillos de Juan Antonio RUIZ - "Butano" - N°41 - 444 Kgs - negro
          Jesus - ROMERO - J.A. TRUJILLO

Alternative : MURCIA - 11/9/93 - (Blanc et or)
     Toro de TORRESTRELLA - "Banquero" - N°54 - 540 Kgs 
          ORTEGA CANO - FINITO DE CORDOBA
Confirmation : MADRID - 27/3/94 - (Rouge et or)
     Toro de Manuel.A. MILLARES - "Piconero" - N°44 - 503 Kgs
          David LUGUILLANO - Oscar HIGARES

      "La muleta dans la main gauche, l'épée dans la main droite ... et le coeur au milieu !"...Pepin Liria.
      Qui aurait dit que ce jeune homme pâle, timide, novillero parmi tant d'autres allait devenir "una figura del toreo"? Qui aurait dit que cet homme calme et doux, allait se révéler un lion, ou plutôt un gladiateur, capable de dévorer le lion, tout cru?
      Et pourtant, avec Pepin Liria, on est peut-être devant une des plus grandes injustices du Mundillo taurin des années 2000.

         Ce que sont "les choses du destin et du monde taurin". Quelques exploits face à des ganaderias dites dures, et surtout, parce qu'il fallait se faire une place à tout prix, et voilà le torero de Cehegin classé dans la catégorie des toreros batailleurs, chair à canon, légionnaires abonnés aux toros-toros, ce qui pourrait sous-entendre avant tout, courage, vibration, mais aussi un certain manque de classe. C'est là une grave erreur, car, à chaque fois que le diestro s'est vu affiché avec du ganado dit de garantie, permettant le toreo reposé, il a démontré de grandes capacités pour le toreo templé, voire artistique, triomphant devant les figures du haut du tableau.

     De fait, et malgré ce "Système" qui le cantonne aux corridas dures, Pepin Liria, année après année, se fait une place aux premiers rangs, progressant dans l'escalafon, affichant régularité dans la progression et une admirable constance, malgré la dureté de ses rendez-vous, tout au long de la temporada.

     Capéador décidé, lidiador efficace, Liria affiche avant tout une décision à toute épreuve, appuyée sur une technique claire et sans faille: peser sur le toro et baisser la main. Quand le toro ne veut plus passer, envahir son terrain et arriver presque à le faire reculer, à l'anéantir.

     Bousculé, roué de coups, l'homme est là, dans le berceau de cornes, et le toro, tout à coup, a peur et se rend. Le public, qu'il soit de la Maestranza, de las Ventas, de Pamplona ou de "chez nous", ne peut que se rendre aussi, et saluer la valeur de ce gentil père de famille, grand joueur de golf, qui se transforme en formidable Spartacus, lorsqu'il revêt le traje de luces. 
      "La muleta dans la main gauche, l'épée dans la main droite ... et le cœur au milieu", une définition qui va comme un gant à Pepin Liria, d'autant que pour ce qui est de l'épée, elle fonctionne souvent tel un coup de canon, malgré le piquant des cornes et les dernières "mauvaises idées" affichées par les toros, comme dernière tentative de détruire l'indestructible... 

      Ses exploits, face aux Victorino, et, un 1er Mai 97, tout seul face aux Sanchez Ibarguen, en ont fait un torero admiré de Séville, au point qu'elle lui a ouvert sa Porte du Prince. Madrid salue très bas sa constance est ses efforts, exigeante mais également bienveillante à son égard, parce que respectueuse de cette image vivante de cette profession: Matador de Toros. Pamplona en a fait un triple triomphateur consécutif de ses San Fermines, et la France l'accueille toujours avec respect. On sait qu'il va payer comptant, comme, par exemple, à Mont-de-Marsan, avec les Victorinos.
      Pepin Liria, un homme qui, en aucun cas, n'usurpe la profession affichée sur sa carte d'identité:
                         "Matador de Toros".

Arrive à l'alternative avec 88 novilladas

NOMBRE DE CORRIDAS (En Espagne et France)

1993 : 5 corridas - 7 oreilles
1994 : 32 corridas - 48 oreilles
1995 : 54 corridas - 74 oreilles
1996 : 80 corridas - 114 oreilles
1997 : 60 corridas - 117 oreilles
1998 : 55 corridas - 89 oreilles
1999 : 71 corridas - 103 oreilles

 
 

Site web :

http://www.pepinliria.com